La fréquentation touristique en France a reculé de 2,5% cet été

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La saison estivale 2016 a été particulièrement mauvaise pour le littoral, en partie à cause de l'attentat de Nice (-3,6%). © VALERY HACHE / AFP
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avec AFP , modifié à
Les grandes villes, principalement Paris, ainsi que les zones littorales ont le plus souffert de cette baisse, selon des chiffres de l'Insee parus mercredi. 

La fréquentation estivale a reculé de 2,5% en France, selon des données publiées mercredi par l'Insee, qui met en avant le poids des attentats sur ce bilan particulièrement mauvais pour la Côte d'Azur et l'agglomération parisienne.

Moins de touristes étrangers. Les hébergements collectifs touristiques (de l'hôtel au camping) de France métropolitaine ont enregistré un total de 262 millions de nuitées entre mai et septembre, en baisse de 2,5% par rapport à la saison 2015, qui faisait suite à une hausse de 3% l'été 2014. La clientèle française a mieux résisté que la clientèle étrangère, avec -1% de baisse de la fréquentation contre -5,5%.

-12,7% de fréquentation à Paris. C'est surtout dans les zones urbaines que le recul a été le plus fort, avec -5%, "en raison d'une forte baisse dans l'agglomération parisienne (-12,7%) malgré une progression de 1% dans les villes de province", souligne l'Insee dans son Focus. La saison a été particulièrement mauvaise pour le littoral (-3,6%), notamment pénalisée en son début "par la météo et des ponts moins nombreux qu'en 2015".  Le repli des nuitées a été particulièrement fort en Provence-Alpes-Côte d'Azur (-8,6%), "la baisse est très marquée en juillet, et plus encore en août et septembre, dans les hôtels du littoral, en partie en raison de l'impact de l'attentat de Nice le 14 juillet", est-il souligné. Mais la baisse de fréquentation a été de -6,7% dans les Pays de la Loire, et de -4,2% en Normandie.

Été positif en montagne et zones rurales. L'été a cependant été positif pour les zones rurales (+2,7%) et les massifs montagneux (+0,6%), les Alpes ayant notamment profité du retour de la clientèle étrangère tandis que la croissance dans les Pyrénées et les autres massifs a été portée par la seule clientèle française.