La compagnie Ryanair suspend la quasi-totalité de ses vols à partir du mardi 24 mars

Ryanair Avion Coronavirus
La compagnie irlandaise Ryanair est contrainte de limiter fortement ses liaisons aériennes. © JOSEP LAGO / AFP
  • Copié
avec AFP
Le programme de vols de la compagnie aérienne irlandaise à bas coûts Ryanair sera réduit de 80% à partir de mardi prochain. Seul un petit nombre de liaisons entre le Royaume-Uni et l'Irlande sera maintenu, dans un contexte de paralysie pour le transport aérien en Europe.

La compagnie aérienne Ryanair a annoncé mercredi la suspension à partir du mardi 24 mars de la quasi-totalité de ses vols en raison des restrictions de déplacements en Europe, désormais quasi à l'arrêt face à l'épidémie de coronavirus. Le transporteur irlandais explique dans un communiqué qu'à partir de mardi il ne maintiendrait qu'un très petit nombre de vols entre le Royaume-Uni et l'Irlande.

 

Le groupe a pris cette décision après avoir dû annuler de nombreux vols et enregistré beaucoup de perturbations de son activité, en raison du confinement de plusieurs pays accompagné d'interdictions de voyager. Ryanair ajoute que d'ici au mardi 24 mars son programme de vols sera réduit de plus de 80%, mais qu'il se tient prêt à faire voler des avions pour rapatrier des Européens dans leur pays si besoin.

Le secteur demande des mesures d'urgence

L'épidémie de coronavirus a paralysé le transport aérien en Europe, lequel est quasiment à l'arrêt, ce qui pourrait acculer à la faillite de nombreuses compagnies déjà en difficulté. Les aéroports et les compagnies aériennes européennes ont appelé mardi l'Union européenne à déclencher des mesures d'urgence pour assurer leur survie et leur permettre d'être au rendez-vous de la reprise, une fois la crise du nouveau coronavirus passée.

Mercredi, les ministres européens des Transports doivent tenir une vidéoconférence consacrée aux conséquences de la crise du coronavirus sur le secteur. Le transport aérien américain a quant à lui demandé des aides d'urgences pouvant aller jusqu'à 50 milliards de dollars au gouvernement fédéral.