400 millions d'euros ont été investis dans l'industrie pour diminuer les émissions de CO2. 1:26
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Carole Ferry, édité par Yanis Darras , modifié à
Etape majeur de la reprise économique, le plan de relance contribue d'être injecté dans l'économie. Déjà près de 36 milliards d'euros ont été investis depuis le début de l'année pour aider les entreprises et les particuliers à réduire leurs émissions de CO2, et soutenir l'emploi en France. 

Près de 100 milliards d'euros. C'est la somme colossale dont dispose l'Etat français pour relancer l'économie du pays et financer une partie de la transition écologique. Lors de son point presse mensuel, Bercy a annoncé que près de 36 milliards d'euros du plan de relance ont été dépensés sur la somme totale. Dans le détail, cette somme a permis de financer les demandes de travaux d'isolation des particuliers, via "MaPrimeRénov". 

Depuis le début de l'année, cette prime connait un succès sans précèdent. Sur les cinq premiers mois de 2021, 315.000 demandes ont été réalisées, contre moins de 200.000 l'année dernière. En parallèle, le plan de relance finance aussi la rénovation de 1.500 bâtiments publics. Les travaux sont mêmes terminés pour 170 d'entre eux. 

Eviter l'émission d'un million de tonnes de CO2

En plus de la rénovation énergétique, les 36 milliards d'euros déjà dépensés par la France ont aussi été distribués à certaines entreprises. Dans les faits, un milliard et demi d'euros a été redirigé vers les sociétés pour les aider à développer de nouvelles lignes de production sur le territoire, notamment dans les secteurs les plus touchés par la crise du Covid-19, comme l'automobile ou l'aéronautique. 

La réduction de l'impact environnemental des entreprises n'a pas été oubliée. Quelque 400 millions d'euros ont été investis pour décarboner les activités de certaines entreprises. Le groupe de sidérurgie ArcelorMittal, par exemple, bénéficie ainsi d'une subvention pour rendre ses hauts fourneaux de Fos-sur-Mer plus propres. L'objectif pour Bercy est de réduire l'impact environnemental de l'industrie d'un million de tonnes de CO2 par an, soit autant qu'un million de vols aller-retour entre Paris et New-York.