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Chloé Lagadou, édité par Ophélie Artaud , modifié à
Alors que la rentrée approche, cette période reste compliquée financièrement, notamment pour les étudiants. Avec l'inflation, le coût de la vie étudiante ne cesse d'augmenter, comme celui des loyers. Autre dépense indispensable, les transports, dont le prix reste élevé. Europe 1 vous dévoile en exclusivité le rapport du syndicat étudiant Unef.
INFO EUROPE 1

La rentrée reste une période délicate pour les familles, mais aussi pour les étudiants. Parmi les difficultés, trouver un logement ou encore payer les transports en commun, le tout avec un budget serré. Un casse-tête pour les jeunes, auquel s'ajoute le problème de l'inflation. Europe 1 vous révèle en exclusivité le rapport du syndicat étudiant Unef. Brest, Angers, Perpignan, Metz... Dans ces villes, où les logements font partis des plus chers de France, la hausse sur les loyers va de 7 à 13%. Une solution pour l'Unef : encadrer le prix des loyers dans toutes les villes.

"On n'a jamais eu des augmentations aussi fortes" sur le coût des loyers

"On se rend compte que finalement, les villes qui mettent en place l'encadrement des loyers ont une augmentation qui est minime par rapport au reste de la France où on est sur des hausses qui sont beaucoup plus significatives. Par exemple, à Bordeaux, on a quasiment 6% d'augmentation sur les loyers", explique Imane Ouelhadj, présidente du syndicat. "Brest est la ville qui a la plus forte évolution : on passe de 341 euros à 388 euros de loyer en moyenne. Et la deuxième ville avec la plus forte évolution, c'est Angers qui passe de 369 euros à 419 euros", détaille-t-elle.

"Un étudiant qui étudie à Brest ou à Angers l'a senti dans son porte-monnaie. Certes, ça peut paraître peu 40 euros, mais c'est en fait finalement énorme dans le budget d'un étudiant. C'est une nouveauté, et que ce soit aussi fort que ça, c'est un peu une première. On n'a jamais eu des augmentations aussi fortes, qui atteignent 14%", regrette la présidente du syndicat.

Le transport, "un coût qu'on ne peut pas supprimer de son budget"

Parmi les autres coûts importants pour les étudiants, celui du transport qui reste très élevé, notamment en Île-de-France, "où l'abonnement coûte 350 euros par an, il s'agit du plus cher du pays. Perpignan est la ville la moins chère, avec un coût annuel de 90 euros", détaille Imane Ouelhadj. Pour elle, le problème vient du fait qu'il s'agit d'un "coût qu'on ne peut pas supprimer de son budget. On a besoin de se rendre sur son lieu d'études et il y a très peu d'autres solutions qui sont disponibles et qui coûteraient un peu moins cher aux étudiants. Prendre sa voiture, ça a un coût aussi. Et, concernant le vélo, c'est parfois impossible selon l'endroit où l'on vit", conclut la présidente de l'association.