INFO EUROPE 1 - Coûts fixes des entreprises : l’aide pourrait passer de 3 à 10 millions

© BERTRAND GUAY / AFP
  • Copié
Carole Ferry, édité par , modifié à
Le gouvernement avait annoncé jusqu’à trois millions d’euros d’aides pour payer 70% des charges fixes des groupes qui réalisent plus d’un million d’euros de chiffres d’affaires. L’idée étant de les aider à payer leurs loyers, la maintenance des établissements, parfois la marchandise. Mais pour certains, trois millions d’euros restent encore très inférieur à leurs besoin. Selon les informations d'Europe 1, Bercy envisage donc de monter le curseur a 10 millions.

Le plafond de la prise en charges de 70% des couts fixes des entreprises pourrait passer de 3 à 10 millions d’euros. Bruxelles a donné son feu vert, Bercy vérifie encore quelques modalités administratives mais pourrait trancher dans les jours qui viennent. Cette revalorisation du plafond est réclamée notamment par les grandes chaines de magasins, qui représentent 70% des enseignes des centres commerciaux actuellement fermés dans le cadre de la lutte contre le coronavirus.

L'objectif est donc de prendre en charge les loyers, souvent gigantesques, de ces chaines de magasins. Une part de la marchandise pourrait également être prise en compte dans le calcul des aides, puisque la fermeture a eu lieu en pleine période de soldes. Certains stocks n'ont pas eu le temps d'être écoulés.

Quelles sont les entreprises concernées ?

Cette prise en charge revalorisée des couts fixes concernerait donc les chaines de magasins mais aussi certains groupes d'hôtellerie / restauration ainsi que les résidences de tourisme.

La mesure est en principe accordée aux entreprises qui réalisent plus d'un million d'euros de chiffre d'affaires. Mais ce critère vient toutefois d'être supprimé pour le secteur de la montagne. Tous les établissements d’altitude qui ont des pertes supérieures au plafond du fond de solidarité (200.000 euros), pourront demander cette aide au paiement des coûts fixes.

Au regard des montants, la direction générale des Finances prévoit de renforcer les contrôles des dossiers des demandes d’aide.