Les départements de l'ouest de la France sont les plus touchés par l'augmentation des prix de l'immobilier. 1:26
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Carole Ferry , modifié à
Le secteur de l'immobilier s'attend à un coup de frein cette année. Alors que l'activité a connu une croissance exceptionnelle ces dernières années, le contexte actuel paraît beaucoup moins favorable. L’ensemble des adhérents de la Fédération Nationale de l'Immobilier (FNAIM) ont généré un chiffre d'affaires d’environ 5 milliards d’euros et réalisé environ 250.000 transactions de logements en 2021.

Inflation, hausse des taux… Les Français sont beaucoup moins enclins à se lancer dans un nouvel achat. C'est du moins ce qui ressort du dernier sondage réalisé par la FNAIM. Quand on demande aux Français s'ils pensent que cette année est une année propice à l'achat, ils sont seulement 31% à répondre positivement contre près de 60% l'an dernier. C'est quasiment moitié moins.

Map Prix_FB

Un marché qui se sclérose

Les acquéreurs sont nettement moins nombreux, en particulier les primo accédants, ceux qui font leur premier achat. Résultat : la FNAIM anticipe une baisse des transactions de 9% cette année par rapport à l'an dernier, ce qui représente 100.000 ventes en moins. Et cela a un impact direct sur le marché de la location car, quand moins de Français achètent, ce sont plus de Français qui restent en location, et donc un marché qui se sclérose.

Map Vente_FB

Migration vers les villes moyennes

C'est pire pour le marché des résidences secondaires qui, après avoir connu une période florissante, s'effondre aujourd'hui, avec une baisse de 20 points sur l'activité.

En revanche, le mouvement de migration vers les villes moyennes se poursuit et s'observent dans les prix. Alors qu'ils baissent dans les métropoles, - 0.3% par exemple à Lyon et même de - 2% à Paris, ils explosent dans les villes plus petites : +12% à Brest, +13% à Paux ou encore +15% à La Rochelle.