Immobilier : après une année 2023 au ralenti, à quoi faut-il s'attendre en 2024 ?

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Le site PAP s'interroge sur les tendances de recherches et les ventes immobilières pour l'année 2024. Avec l'aide de l'intelligence artificielle ChatGPT, l'entreprise a réalisé une étude sur l'avenir du marché pour l'année à venir. Et il devrait enfin atterrir, malgré une baisse qui doit se poursuivre.

Le marché immobilier va-t-il repartir à la hausse en 2024 ? Après une année 2023 au ralenti, le site immobilier De Particulier à Particulier (PAP) s'interroge sur les tendances de recherches immobilières et de ventes pour l'année à venir. Avec l'aide de l'intelligence artificielle ChatGPT, l'entreprise a réalisé une étude sur l'avenir du marché pour l'année à venir.

En ce qui concerne les recherches immobilières, après une chute de 25,4% sur les mois de juin, juillet et août 2023, cette baisse a commencé à s'atténuer dès le mois de septembre. Selon les données de PAP, "s'il est peu probable d'assister à une remontada en 2024, [...] la baisse se résorbe, et le marché devrait donc atterrir", notamment à partir du milieu de l'année 2024.

Si les recherches d'achats se stabilisent, mais restent à la baisse, il devrait en être de même pour les volumes de ventes, au moins jusqu'en août 2024. Selon les chiffres de PAP avec ChatGPT, la baisse devrait être de 14%, soit 804.000 ventes.

Paris attire de moins en moins, contrairement au littoral

Pourtant, si la baisse se poursuit, elle ne sera pas la même selon les territoires. La chute de l'attractivité de Paris, qui a débuté après la crise sanitaire, devrait continuer. Sur un an, la baisse des recherches d'achats dans la capitale est de 23%, un chiffre qui monte à 47% sur cinq ans. En cause : les prix de l'immobilier, notamment pour les familles. Par exemple, "pour acquérir un appartement familial à Paris, avec un emprunt de 750.000 euros, un revenu annuel de 163.000 euros est nécessaire", note le site PAP, qui en conclut que cela "remet en question l'attractivité résidentielle de Paris et de sa périphérie".

D'autres grandes villes françaises résistent bien mieux, avec une baisse annuelle de 16%, contre 26% en Île-de-France. C'est notamment le cas de nombreuses communes du littoral, comme La Rochelle, Antibes ou Saint-Malo, qui attirent les plus jeunes. Des villes loin des grandes agglomérations, mais qui offrent toutes les commodités.