bruno le maire 1:06
  • Copié
Au 1er février, plusieurs changements affectent le portemonnaie des Français : l'augmentation du prix du tabac, la hausse du tarif réglementé de l'électricité, et comme chaque année la hausse des tarifs des péages. Invité d'Europe Matin, le ministre de l'Economie Bruno Le Maire a défendu les mesures prises par l'exécutif pour atténuer les effets de l'inflation et a appelé à faire "face à cette crise énergétique de manière collective".

Hausse des prix de l'électricité, hausse des prix des péages... Ce 1er février marque plusieurs changements importants dans le portefeuille des Français. Invité d'Europe Matin mardi, le ministre de l'Economie, Bruno Le Maire, est revenu sur cette augmentation des tarifs des principaux réseaux autoroutiers. "Je vais signer aujourd'hui l'arrêté qui prévoit l'augmentation de 10% du barème kilométrique, qui va redonner en moyenne 150 euros à 2,5 millions de personnes qui utilisent beaucoup leur voiture pour aller travailler, ceux qu'on appelle les gros rouleurs", a-t-il annoncé sur Europe 1.

"L'Etat a fait un effort considérable"

Comme chaque année, les contrats liant les sociétés d'autoroutes à l'Etat prévoient une augmentation automatique des tarifs des péages. Après une augmentation de 0,44% début 2021, le ministère des Transports a cette fois-ci annoncé une hausse de 2% en moyenne de ces tarifs. "L'Etat a fait un effort considérable avec l'indemnité inflation", avance Bruno Le Maire mardi matin. "Au total, la facture pour l'Etat de cette crise énergétique est 15,5 milliards d'euros la facture."

Par ailleurs, la société Vinci autoroutes a pris la décision de geler une partie des tarifs cette année sur la majorité des trajets courts. Cela concerne les 4/5e des trajets de moins de 30 km, soit 318 trajets, et pour deux-tiers des trajets de moins de 50 km, soit 439 selon les informations d'Europe 1.

Face à la hausse des prix en France, Bruno Le Maire appelé à la solidarité. "On fera face à cette crise énergétique de manière collective", a-t-il encouragé tout en précisant que "l'Etat a renoncé à 8 milliards d'euros de taxes sur l'électricité". Le ministre de l'Economie a aussi appelé les producteurs, les distributeurs à se joindre aux efforts de l'Etat. "Si tout le monde peut faire des efforts, je pense que ça permettra de passer cette période de la façon la plus supportable", a-t-il conclu.