Guillaume Peltier (LR) propose un "chèque-carburant" financé via "une taxe sur les sociétés d'autoroute"

Guillaume Peltier
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Le député LR du Loir-et-Cher a expliqué dimanche dans le Grand Rendez-Vous d'Europe 1 qu'il souhaiter mettre en place un "chèque-carburant" de 100 euros pour 13 millions de Français.
INTERVIEW

"Je demande au président de la République de recevoir Laurent Wauquiez et les présidents de nos groupes parlementaires [LR] pour entendre la proposition de l'opposition."

Dimanche, dans Le Grand Rendez-Vous d'Europe 1 avec CNews et Les Échos, Guillaume Peltier en a solennellement appelé à Emmanuel Macron pour s'emparer d'une idée de sa famille politique : la mise en place d'un "chèque-carburant" d'une valeur de 100 euros nets mensuels. Un moyen, selon lui, de faire taire la grogne liée à la hausse des prix du carburant.

"Pour 100 euros, 40 seront pris en charge par l'État". "Ce chèque-carburant s'adresse d'abord aux 13 millions de Français qui vivent dans la France des provinces et n'ont pas la chance de disposer d'un réseau de transports en commun", a expliqué le député LR du Loir-et-Cher. Celui qui est numéro trois de son parti a déjà une idée de comment financer ce dispositif. "Pour 100 euros, 40 seront pris en charge par l'État à travers une taxe exceptionnelle sur les sociétés d'autoroute." Quant aux 60 euros restants, Guillaume Peltier n'en a pas parlé.

"Impossible n'est pas français". Pour Guillaume Peltier, il est logique que les sociétés d'autoroute mettent la main au portefeuille, dans la mesure où "elles ont cumulé 10 milliards de chiffre d'affaires et 2,3 milliards de dividendes l'année dernière". Le problème, c'est que ces sociétés d'autoroute sont liées par contrat à l'État. Contrat très avantageux, certes, mais qu'il est impossible de renégocier sans que cela coûte très cher. Pour Guillaume Peltier, qu'importe. "Le président de la République a bien entendu le pouvoir, s'il le faut, de négocier une nouvelle réglementation et un nouveau contrat d'accord avec les sociétés d'autoroute. Impossible n'est pas français. La politique, c'est l'art de rendre possible ce qui est nécessaire."