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Exposition du Fabriqué en France : cet EcoTrain qui veut remettre la campagne sur les rails

Romy Azoulay . 1 min
Exposition du Fabriqué en France : cet EcoTrain qui veut remettre la campagne sur les rails
Exposition du Fabriqué en France : cet EcoTrain qui veut remettre la campagne sur les rails © Romy Azoulay

Présenté ce week-end à l’Élysée lors de l’exposition du Fabriqué en France, cette navette autonome veut redonner vie aux petites lignes ferroviaires délaissées. Son cofondateur, le Toulousain Philippe Bourguignon, y voit une solution concrète pour les zones rurales.

Impossible de le manquer. Un train de douze mètres, posé sur ses rails, trône devant le palais de l’Élysée. C’est l’EcoTrain, l’un des 123 projets distingués par l’exposition du Fabriqué en France. Une navette légère, une trentaine de places assises, pensée pour ceux qui vivent loin des centres urbains, dans ces territoires où la SNCF a délaissé les petites lignes.

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"L’idée, c’est de remettre de la mobilité dans les zones rurales en réutilisant des plateformes ferroviaires existantes", explique son cofondateur, Philippe Bourguignon. L’objectif : offrir à nouveau un transport accessible aux habitants isolés. "Les personnes âgées qui n’ont plus de permis pourront à nouveau se déplacer. Les enfants rejoindront plus facilement l’école ou leurs activités. Et les actifs gagneront du temps, sans passer une heure dans les embouteillages", poursuit-il. 

Un train sans conducteur

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L’EcoTrain se distingue par une particularité majeure : il circule sans conducteur. La navette circule de manière autonome et s’arrête uniquement si un passager l’appelle. "Les passagers appuient sur un bouton pour signaler leur station. Le système sait alors qu’il doit s’arrêter", détaille l’entrepreneur toulousain. Une logique pensée pour les lignes de faible affluence, où un train classique serait trop coûteux à exploiter.

Pour Philippe Bourguignon, présenter ce prototype à l’Élysée, c’est bien plus qu’une vitrine. "C’est une grande reconnaissance. Un lieu prestigieux. Et une vraie responsabilité", confie-t-il. Le projet bénéficie soudain d’une visibilité nationale, une opportunité rare d’attirer partenaires et financeurs.

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Car l’étape la plus difficile reste devant lui : réunir les dix millions d’euros nécessaires pour passer à l’industrialisation. S’il parvient à boucler ce financement, une première ligne pourrait voir le jour dès 2028.