Eric Lombard proposé à la tête de la Caisse des dépôts et consignations par l'Elysée

Pierre-René Lemas s'était vu signifier par Emmanuel Macron la fin de son mandat, qui courait jusqu'en 2019.
Pierre-René Lemas s'était vu signifier par Emmanuel Macron la fin de son mandat, qui courait jusqu'en 2019. © ERIC PIERMONT / AFP
  • Copié
avec AFP , modifié à
L'Élysée souhaite nommer Eric Lombard, ancien dirigeant de l'assureur Generali France, à la tête du bras financier de l'État.

Emmanuel Macron envisage de nommer Eric Lombard au poste de directeur général de la Caisse des dépôts et consignations, a fait savoir jeudi l'Élysée dans un communiqué. Eric Lombard, ancien dirigeant de l'assureur Generali France, va ainsi succéder à Pierre-René Lemas, l'actuel directeur général de la Caisse.

Pierre-René Lemas a atteint la retraite préfectorale. Arrivé à la tête de l'institution en mai 2014, Pierre-René Lemas, proche de François Hollande, avait atteint fin août l'âge de la retraite préfectorale et s'était alors vu signifier par Emmanuel Macron la fin de son mandat, qui courait jusqu'en 2019. Pierre-René Lemas a assuré depuis lui-même son intérim, l'annonce du nom de son successeur tardant à intervenir. Avant de prendre la tête du bras financier de l'État, créé en 1816, Eric Lombard devra au préalable obtenir l'aval des commissions des Finances de l'Assemblée nationale et du Sénat, précise le communiqué.

La Haute Autorité pour la transparence saisie. Le président de la Commission de surveillance de la Caisse des Dépôts Gilles Le Gendre a par ailleurs saisi la Haute Autorité pour la transparence de la vie publique, afin de s'assurer de l'absence d'incompatibilité entre sa fonction et celle du futur directeur général éventuel. "Entre octobre 2013 et mai 2017, Eric Lombard était directeur général puis président-directeur général de Generali France, société dont Gilles Le Gendre a été le conseil entre mai 2007 et juin 2017", détaille un communiqué de l'instance. "Dans l'hypothèse où l'incompatibilité serait déclarée, Gilles Le Gendre démissionnerait de ses fonctions et un nouveau président de la Commission de surveillance serait élu", est-il précisé.