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Entreprenariat : «On a l’impression que l'État va dans le sens inverse de ce que tous les États font : attirer les talents», explique Jonathan Anguelov

Ugo Pascolo

Invité d'"Eliot Deval et vous", Jonathan Anguelov, l'homme derrière Aircall, une licorne française, répond à l'épineuse question : "est-il possible d'entreprendre en France". Pour celui qui raconte son parcours dans son livre "Rien à perdre", la France vit une "chasse aux sorcières" contre les entrepreneurs.

Est-ce qu'on peut entreprendre en France ? C'est notamment à cette question qu'a répondu Jonathan Anguelov, l'homme derrière Aircall, une licorne (entreprise valorisée à plus d'un milliard de dollars) française, dans Eliot Deval et vous. Sans surprise, au pays champion du monde des impôts sa réponse est loin d'être entièrement positive.

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"Oui évidemment, on peut entreprendre [en France], on peut toujours entreprendre. Maintenant, est-ce qu'on est dans des conditions favorables ? La réponse, est non. C'est terrible actuellement ce qu'il se passe. On a l'impression que c'est une chasse aux sorcières, alors que les entrepreneurs prennent quand même des risques avant tout", explique Jonathan Anguelov.

"C'est vrai qu'aujourd'hui on a l'impression que l'État va dans le sens inverse de ce que tous les États font, qui est plutôt d'attirer les entrepreneurs, d'attirer les talents. On forme des élites, on forme des gens à Polytechnique, à Centrale [CentraleSupelec, ndlr]. Et ces gens-là aujourd'hui, ils veulent partir."