Près de 130 start-up françaises ont fait le déplacement à Las Vegas. 1:29
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Avec près de 130 exposants, la France est le deuxième pays le plus représenté au Consumer Electronics Show qui s'est ouvert ce mercredi aux États-Unis. Dans ce salon mondial de l'innovation, les start-up de l’hexagone ont pu présenter leurs nouvelles prouesses technologiques et, peut-être aussi, séduire de potentiels investisseurs et ainsi exporter leur savoir-faire.

Covid ou pas, la France reste la deuxième délégation internationale présente au Consumer Electronics Show (CES), derrière les États-Unis, qui joue à domicile. Ces quelques jours à Las Vegas, au plus grand forum de l'innovation et de la tech, arrivent après deux mois de préparation pour ces jeunes pousses, notamment pour protéger leurs innovations à l'INPI (Institut national de la propriété intellectuelle) avant de partir, mais aussi de savoir se présenter en anglais devant des investisseurs étrangers.

Des investisseurs américains et asiatiques

Un travail d'accompagnement effectué par Business France dans l'objectif, pourquoi pas, de découvrir de nouvelles pépites tricolores. "Sur la dernière année, avec les 10 milliards de fonds d'euros qui ont été levés par nos entreprises, plus d'un tiers de ces financements l'ont été via des investisseurs étrangers, en particulier américains et asiatiques", présente Eric Morand, directeur technique et service de Business France. D'où l'importance de savoir démarcher en anglais les investisseurs.

Les mastodontes de la tech, absents du salon en raison du Covid

Cette année, le salon est synonyme d'innovations dans le domaine de la santé, de l'environnement, mais aussi des mobilités. "On a des entreprises comme Chargepoly, par exemple, qui va présenter une station de recharge rapide pour véhicules électriques, également multi-véhicules, à partir d'une seule borne. C'est une nouvelle technologie brevetée qui, aujourd'hui, n'a pas d'équivalent ailleurs dans le monde", félicite Eric Morand.

A Las Vegas, les start-up cherchent à gagner en visibilité. Avec le Covid, ce sera peut-être plus simple cette année, grâce à l'absence de plusieurs grands noms comme Google, Lenovo ou encore Amazon.