La loi Macron 2 remise "en début de semaine prochaine"

© STEPHANE DE SAKUTIN / AFP
  • Copié
, modifié à
Emmanuel Macron, le ministre de l'Economie l'a annoncé mercredi lors de sa visite du CES, le salon d'électronique grand public, de Las Vegas. 

Le ministre de l'Economie a mis fin aux rumeurs concernant sa future loi, mercredi lors de sa visite à Las Vegas du salon d'électronique grand public CES. Selon lui, la loi Macron 2 verra bel et bien le jour et sera même remise dès "la semaine prochaine".

La loi "sera portée et présentée". Après avoir loué les "190 entreprises françaises" présentes au CES, soit "la première délégation non américaine", Emmanuel Macron a annoncé qu'il remettra "en début de semaine prochaine au Premier ministre et au président de la République l'ensemble des mesures qui seront arbitrées et que je présenterai d'ici la fin du mois". Balayant les rumeurs qui prédisaient que la loi Macron 2 pourrait tomber aux oubliettes ou être recyclée dans une autre loi, le ministre a assuré faire "les choses en bon ordre" : la loi sera bien "portée et présentée". Emmanuel Macron a ajouté que ce sera au président de choisir s'il défendra personnellement ou non son texte devant les députés.

"Simplification". Le ministre a rappelé à Las Vegas qu'il proposera "beaucoup de mesures relatives à l'innovation, à la simplification, à la création d'entreprises". Présentée succinctement en novembre, la loi Macron 2 prévoit d'adapter l'économie française à la numérisation. Dans une interview donnée au Monde mercredi, le ministre a apporté quelques détails : rendre la vie des TPE et PME plus simple, faciliter l'entrepreneuriat individuel et achever la réforme prud'hommales. 

Réussir en étant "dans le monde". Selon le ministre de l'Economie, la France a encore besoin de réformes car elle "paraît parfois exotique pour certains par sa complexité, la violence de ses débats". La France "réussira par une société et une économie ouvertes, si elle est dans le monde, si elle adapte ses règles, si elle est lucide sur ce qui se fait ailleurs", au contraire de ce que propose les "populismes" avec une France positionnée "contre le monde", a ajouté le ministre.