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Baptiste Morin // Crédit photo : MAEVA DESTOMBES / HANS LUCAS / HANS LUCAS VIA AFP , modifié à
Un découvert de taille dans les finances publiques. Le déficit pour 2023 s'élève à 5,5% du PIB, nettement au-dessus des 4,9% espérés par le gouvernement. Bruno Le Maire, ministre de l'Économie, est déterminé à repasser sous la barre des 3% en 2027. Mais comment faire ? Parmi les solutions, Bercy lorgne sur les dépenses de santé. 

La réalité est pire que ce qu'espérait le gouvernement. Le déficit pour l'année 2023 s'élève à 5,5 % du PIB, nettement au-dessus des 4,9% espérés. Bruno Le Maire est déterminé à repasser sous la barre des 3% en 2027 et pour cela une solution est envisagée.

Plusieurs pistes envisagent pour réduire les factures 

La rumeur court dernièrement et cette dernière affirme que le ministre de l'Économie s'intéressait à la prise en charges des affections de longue durée, pour l'essentiel, des personnes souffrant de diabète ou d'un cancer. Mais ce mardi matin, l'entourage du ministre s'est montré beaucoup moins décidé sur ce sujet.

En revanche, il dit vouloir cibler les arrêts maladies. L'objectif est de réduire la facture de 15 milliards d'euros que représentent les indemnités journalières. Reste à savoir comment le locataire de Bercy compte s'y prendre. Sur la table également, les cinq milliards d'euros de transport sanitaire. Le gouvernement veut promouvoir le transport partagé pour réduire la facture de plusieurs centaines de millions d'euros à l'horizon 2027. L'opération n'est pas simple, car elle signifie remettre en cause le modèle économique de nombreux chauffeurs de taxi.

Enfin, l'exécutif a beau dire qu'il n'augmentera pas les impôts, la réduction des dépenses publiques ne devrait pas être indolore pour autant. Preuve en est avec le doublement des franchises médicales. Elles passeront de 0,50 à 1 euro sur les boites de médicaments dès lundi prochain.