Coquille Saint-Jacques : pêcheurs français et britanniques trouvent un accord

La pêche à la coquille Saint-Jacques a été l'objet de nombreuses tensions entre pêcheurs britanniques et français.
La pêche à la coquille Saint-Jacques a été l'objet de nombreuses tensions entre pêcheurs britanniques et français. © MYCHELE DANIAU / AFP
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avec AFP , modifié à
Les pêcheurs français et britanniques s'opposaient depuis plusieurs jours sur le calendrier de pêche. 

Pêcheurs français et britanniques de coquilles Saint-Jacques ont mis fin à leur bataille navale lundi avec l'annonce d'un accord sur le calendrier de pêche du précieux mollusque en baie de Seine, trois semaines après s'être affrontés en mer.

Les Britanniques "ne reviendront que le 1er novembre". Les pêcheurs britanniques ont accepté de quitter "la (zone de la) Manche Est et ne reviendront que le 1er novembre", a indiqué Pascal Coquet, président de la Commission nationale coquille Saint-Jacques du Comité national des pêches.

Contrairement à leurs homologues français qui ne sont autorisés à pêcher la coquille qu'entre le 1er octobre et le 15 mai, les Britanniques n'ont aucune restriction dans le temps pour leur activité. Pour préserver la ressource, et leur activité, les Français leur demandent donc de s'aligner sur leur calendrier au large des côtes françaises.

Des altercations avaient éclaté en mer fin août, quand une trentaine de navires français avaient essayé d'empêcher cinq navires britanniques de pêcher le mollusque, nouvel épisode d'une guerre au long cours.

Les pêcheurs français ont dû faire des concessions. Toutefois, les pêcheurs français ont dû céder sur leur volonté initiale d'empêcher tous les bateaux britanniques de poursuivre leur pêche. L'accord ne concerne ainsi que les navires de plus de 15 mètres.

"On a été obligés de laisser tomber les moins de 15 mètres", pourtant principale pomme de discorde entre les deux rives de la Manche, car en ce moment les bateaux britanniques "sont en train de faire un ravage", a expliqué Pascal Coquet.

Autre concession : les pêcheurs français ont accepté de leur donner un quota de pêche supplémentaire qu'eux-mêmes n'utilisent pas, a-t-il précisé.