Le groupe Renault se réunit mardi en Comité social et économique. 1:23
  • Copié
Aurélien Fleurot, édité par Laetitia Drevet
Renault se réunit mardi en Comité social et économique pour aborder, entre autres, les 4.500 suppressions de postes annoncées fin mai, dans le sillage de la crise sanitaire. Le groupe est dans une situation "très difficile", reconnait-on en interne, mais l'arrivée du nouveau DG offre une note d'optimisme.

"Il faudra peut-être aller plus loin que prévu dans l’effort de réduction de nos couts", a dit Luca de Meo, le nouveau directeur général de Renault dans un document que les employés ont pu consulter cet été. Toujours les mêmes recettes, a dénoncé la CGT. Le groupe se réunit mardi en Comité social et économique. Au programme, les 4.600 suppressions de postes déjà annoncées fin mai, après plusieurs mois de crise sanitaire. 

"La situation évolue depuis l'arrivée du nouveau DG"

En interne, l'arrivée d’un patron qui respire l’automobile, passé par Toyota, Volkswagen et Seat, a été accueillie comme une source d’optimisme. "Ce sera dur mais au moins il y a une vision", selon Guillaume Ribert, délégué central de la CFE-CGC, syndicat numéro 1 du conducteur. "Socialement on est dans une situation où le dossier évolue depuis l’arrivée de notre nouveau DG. On sent un élan dans le dialogue social qui était difficile lors de l’annonce du plan d’économies. On a bien compris que 2021 et 2022 vont être très très difficiles, avec des décisions dures mais nécessaires pour la santé de l’entreprise."

Parmi les signes positifs, la vague de départs de cadres en direction du concurrent PSA s’est inversée ces derniers mois. Autre source d’espoir, le pôle d’excellence qui va accueillir la future plateforme des véhicules électriques dans le Nord sera dirigée par Luciano Biondo, ancien patron charismatique de l'usine Toyota d'Onnaing.