C’est (déjà) l’heure du bilan pour la saison de ski

© FREDERICK FLORIN / AFP
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Carole Ferry et B.B
Le manque de neige cet hiver a fait baisser la fréquentation. Et certaines petites stations font grise mine.

La saison de ski se termine officiellement en mai. Mais, faute de neige, de nombreuses stations ont fermé même un peu plus tôt que prévu. L'occasion de faire le bilan, et c'est une saison inégale.

Si les vacanciers ont moins skié, ils ont presque autant dépensé. Il n'a pas assez neigé cet hiver, c’est un fait. Résultat : les remontées mécaniques enregistrent une baisse de la fréquentation par rapport à l'an dernier. Néanmoins, si les vacanciers ont moins skié, ils ont presque autant dépensé, avec une baisse de 0.5% seulement de l'économie, si on tient compte des hôtels, des restaurants, des ventes de vêtements.

"Les stations de petite taille se retrouvent très pénalisées". Car si la saison a mal débuté à Noël, mais les vacances d'hiver ont fait un carton plein. Le ski de printemps a également bien marché grâce à des journées bien ensoleillées. Tout ça, évidemment, avec des différences notable entre les grands domaines, très bien équipés, avec des sommets élevés et enneigés, et les petites stations, comme l'explique le président des maires de station de montagne Charles-Ange Ginésy : « c’est vrai que les stations d’altitude, qui bénéficient d’un glacier, cette année, ont été privilégiées. Les stations de petite taille, qui n’ont pas pris le virage au bout moment, se retrouvent aujourd’hui très pénalisées. Et leur avenir est en question.

Vivement l’été. Les professionnels s'inquiètent notamment pour l'avenir des petites stations comme Saint-Pierre de Chartreuse en Isère, les 7 Laux, ou Luz-Ardiden dans les Pyrénées. Mais les stations de montagne comptent beaucoup sur les vacances d'été pour se rattraper. Ce type de séjour enregistre, ces dernières années, jusqu'à 10% de croissance par an.