CDG Express : le préfet de région "optimiste" pour l'échéance 2024

L'échéance de 2024 pour l'inauguration du train CDG Express reliant Paris à l'aéroport de Roissy est "crédible", assure dimanche le préfet de région.
L'échéance de 2024 pour l'inauguration du train CDG Express reliant Paris à l'aéroport de Roissy est "crédible", assure dimanche le préfet de région. © JOEL SAGET / AFP
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avec AFP , modifié à
Le CDG Express, qui doit relier la gare de l'Est à l'aéroport de Roissy-Charles de Gaulle, devrait être en service début 2024, selon le préfet d'Île-de-France.

L'échéance de 2024 pour l'inauguration du train CDG Express reliant Paris à l'aéroport de Roissy est "crédible", assure dimanche le préfet de région, Michel Cadot, en réponse aux doutes des élus régionaux.

Cadot est "optimiste". "L'analyse fine des différentes étapes techniques confirme que l'hypothèse d'une mise en service au tout début de 2024 ou même à la toute fin de 2023 est crédible. (...) Pour le moment, je suis optimiste", explique le représentant de l'État dans un entretien au Journal du Dimanche.

Un nouveau train prêt pour les JO ? Le CDG Express doit relier, à partir du 1er janvier 2024 - soit quelques mois avant les Jeux olympiques -, la gare de l'Est, dans le centre de Paris, au terminal 2 de l'aéroport de Roissy. Le trajet doit durer vingt minutes et coûter 24 euros.

Quelles conséquences pour le RER B ? Mais la présidente (LR) de la région Île-de-France, Valérie Pécresse, juge le calendrier des travaux "intenable". Elle s'inquiète également d'un impact des travaux sur les conditions de transport des voyageurs du RER B, qui relie Roissy à la gare du Nord en desservant de nombreuses gares de la banlieue nord de Paris.

"Peut-être faudra-t-il détendre un peu certains calendriers", estime le préfet d'Île-de-France : "Mais s'il apparaissait que la construction de ce train rapide devait entraîner des retards dans la rénovation du RER B, il n'est pas exclu que sa mise en service soit repoussée au-delà de 2024. C'est une hypothèse parmi d'autres, qui relèvera d'une décision d'arbitrage politique".