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Budget : «Notre volonté c'est de ne pas augmenter les impôts», assure Sophie Primas, porte-parole du gouvernement

Europe 1 . 1 min

Où trouver les 40 milliards d'euros d'économies promis par François Bayrou pour le budget 2026 ? Dans quelques jours, le Premier ministre présentera ses arbitrages devant l'Assemblée nationale, avec pour l'instant une boussole : ne pas toucher aux impôts des Français. Une volonté répétée par la porte-parole du gouvernement ce mercredi matin lors de la Grande interview Europe 1-CNews.

Discuté à l'automne, le budget 2026 cause déjà des remouds dans la classe politique. La promesse du Premier ministre François Bayrou de faire 40 milliards d'euros d'économies occupe une place de choix dans les discussions à l'Assemblée nationale. Si pour certains elle est réalisable, avec beaucoup de volonté, pour d'autres, elle n'est pas réaliste.

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C'est le cas pour la présidente de l'Assemblée nationale, Yaël Braun-Pivet. Dans un entretien accordé au journal Les Échos ce mercredi, elle considère qu'"on ne peut faire l'impasse sur les recettes et exclure d'emblée toute hausse d'impôts" pour le budget 2026.

Un temps pour les discussions

Pourtant, la porte-parole du gouvernement Sophie Primas défend l'inverse. Invitée de la Grande interview Europe 1-CNews, elle précise : "La volonté du Premier ministre et du gouvernement c'est de ne pas augmenter les impôts, de ne pas créer de nouvelles taxes. On verra les arbitrages qui seront faits à la fin".

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"Chacun fait ses propositions, Améline de Montchalin fait ses propositions et c'est le Premier ministre qui tranchera", complète la porte-parole du gouvernement au micro de Sonia Mabrouk. Si la hausse d'impôts n'est pas "l'option privilégiée", l'exécutif va tout de même devoir trouver les 40 milliards d'euros d'économies promis par François Bayrou.

"On verra dans la pratique où nous en serons à la fin des discussions, après les arbitrages proposés par le Premier ministre mi-juillet. Il y aura un temps de discussion avec les différents partis politiques. Ce n'est pas une canicule que nous allons aborder, ce sont probablement des vents très très forts", conclut Sophie Primas.