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Budget 2026 : François Bayrou peut-il compter sur les LR ?

Mayalène Trémolet . 1 min

Après les annonces de François Bayrou, la gauche et le Rassemblement national freinent des quatre fers et appellent à la censure. De leur côté, les Républicains se disent prêts à travailler, et ce malgré les hausses des contributions annoncées, auxquelles ils s’opposaient fermement.

Après les annonces de François Bayrou, la gauche et le Rassemblement national freinent des quatre fers et appellent à la censure. De leur côté, les Républicains se disent prêts à travailler et ce, malgré les hausses des contributions annoncées, auxquelles ils s’opposaient fermement.

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Coopération des Républicains avec le gouvernement

Ils refusent toute hausse d'impôts, mais tendent la main au gouvernement : le mot d'ordre des Républicains est désormais de coopérer pour façonner un texte acceptable par la droite, loin des menaces de censure du reste de l’opposition. Pour Bruno Retailleau, le chef du parti LR, la démarche du gouvernement est à saluer. "Il y a les Insoumis, le Rassemblement National, pour eux, il n’y a pas de problème. Eh bien si ! Je n’appartiens pas à ce cartel du déni".

Il a rappelé que "ce langage de vérité" est une nécessité, car "on ne peut plus vivre sur le train de vie sur lequel nous avons vécu. Sans doute que le travail doit être mieux rémunéré, mais il faudra augmenter le temps de travail si on veut construire une prospérité.'

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Il faut dire que le groupe de droite joue une difficile partition, partagé entre sa participation au gouvernement, et sa crainte d’être dilué dans le macronisme."C’est une manière pour nous de nous démarquer du RN qui est irresponsable", a expliqué un élu.

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Un autre ajoute : "On ne se gênera pas en revanche pour rappeler que la dette de 3.000 milliards d’euros est avant tout le bilan du macronisme." Mais les LR comptent aussi pousser dans les débats budgétaires les grands thèmes chers à la droite : fin de l’assistanat, mais aussi le coût de l’immigration ou encore une réforme de l’AME, réclamée hier par Bruno Retailleau.