Bruno Le Maire 1:54
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avec AFP , modifié à
Lors de la Rencontre des entrepreneurs de France du Medef, mercredi, le ministre de l'Économie a défendu un passage au sur-mesure en matière d'aides publiques face à la crise actuelle. Une réunion doit se tenir à Bercy, le 30 août, pour évoquer les difficultés rencontrées par certains secteurs, comme le monde de la culture ou l'hôtellerie-restauration.

Le ministre de l'Économie Bruno Le Maire a affirmé mercredi que le gouvernement allait cesser de soutenir l'ensemble des secteurs économiques, à l'occasion de la Rencontre des entrepreneurs de France du Medef. Durant la crise sanitaire, "nous n'avons pas compté l'argent public parce que c'était responsable de le faire. Mais maintenant que l'économie française redémarre, que nous avons des perspectives de croissance à 6%, le 'quoi qu'il en coûte' c'est fini", a déclaré Bruno Le Maire.

"Nous sommes passés au sur-mesure, nous continuerons à soutenir ceux qui en ont besoin", a ajouté le ministre devant les patrons réunis à l'hippodrome parisien de Longchamp. "Je leur donne rendez-vous lundi prochain, 30 août : le monde de la culture, des restaurateurs, les hôtels, les bars, le monde du tourisme, les voyagistes", a encore dit Bruno Le Maire à propos de cette réunion à Bercy qui doit décider du maintien de certaines aides aux entreprises liées à la crise sanitaire au-delà du 31 août.

"Il est temps que l'État revienne à sa juste place"

"Nous regarderons ceux qui ont perdu du chiffre d'affaires pendant cette crise sanitaire, pendant ce mois de pass sanitaire et nous aiderons ceux qui ont perdu l'argent à cause des réglementations sanitaires", a promis le ministre. "Mais pour le reste, que l'économie soit libre, qu'elle crée des emplois et de la richesse sans le soutien de l'État !", a lancé Bruno Le Maire.

Ces déclarations font suite à celles du président du Medef Geoffroy Roux de Bézieux, qui a affirmé que "nous ne sommes pas des entrepreneurs pour vivre des aides de l'Etat", demandant lui aussi d"arrêter le quoi qu'il en coûte". "Il est temps que l'Etat revienne à sa juste place", a ajouté Geoffroy Roux de Bézieux.