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Antoine Terrel
Les micro-dons par carte bleue ont explosé en 2019, au point d'être multipliés par deux en France. "Les Français sont généreux et le micro-don dope leur générosité", confirme Olivier Cueille, co-fondateur de la start-up microDON, invité lundi d'Europe 1. 
INTERVIEW

C'est une année record pour un système relativement récent. En 2019, selon les informations d'Europe 1, les micro-dons, réalisés par carte bancaire au moment de payer en caisse, ont rapporté 7 millions d'euros soit quasiment 2 fois plus qu'en 2018, avec des dons de 25 centimes en moyenne. Invité lundi sur notre antenne, Olivier Cueille, co-fondateur de la start-up microDON, estime que le "micro-don dope la générosité des Français". 

2019 "est la plus belle année des micro-dons", celle du "décollage et de l'explosion", assure d'entrée Olivier Cueille, annonçant que 25 enseignes de distribution ont rejoint sa start-up depuis sa création. Selon lui, "les Français sont généreux et le micro-don dope leur générosité". "Le micro-don permet à des Français qui n'avaient jamais donné, ou qui ne connaissent pas le monde associatif, de donner quelques centimes ou quelques euros à des associations", dit encore Olivier Cueille. 

"Aucune opacité"

Et le co-fondateur de microDON l'assure : "Il n'y a aucune opacité" dans le système. "Les enseignes de distribution mettent en avant les associations qu'elles proposent à leur client de soutenir sur les terminaux de paiement carte bancaire", rappelle-t-il. "Les Français sont informés précisément au moment où ils insèrent leur carte de l'association qu'on leur propose de soutenir". 

Si le micro-don ouvre en théorie le droit à une réduction d'impôt, Olivier Cueille précise toutefois que rares sont les clients à en bénéficier. "Sur un million de donateurs, cinq demandent un reçu fiscal", indique-t-il.