Alain Griset visé par deux enquêtes judiciaires : "J'ai fait preuve d'honnêteté, on verra la suite"

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Pauline Rouquette , modifié à
Alain Griset, ministre délégué chargé des Petites et Moyennes Entreprises, était l'invité d'Europe 1, vendredi. Concernant les deux enquêtes judiciaires qui le visent, celui-ci a assuré avoir apporté des éléments de clarification à la Haute autorité pour la transparence de la vie publique.
INTERVIEW

"Je ne peux pas commenter une procédure en cours", a brièvement déclaré Alain Griset, ministre délégué chargé des Petites et Moyennes Entreprises (PME), vendredi sur Europe 1. Interrogé sur les enquêtes ouvertes après un signalement par la Haute Autorité pour la transparence de la vie publique (HATVP), Alain Griset assure : "J'ai fait preuve d'honnêteté, on verra la suite".

"J'ai apporté les éléments de clarification à la Haute autorité"

Mardi, la HATVP a publié les déclarations d’intérêts et de patrimoine des membres du gouvernement. Et un cas en particulier a retenu son attention : celui du ministre délégué aux PME, dont le dossier a été transmis au procureur de la République pour des faits "susceptibles de revêtir la qualification d’abus de confiance" par la HATVP. Après un signalement par cette dernière, les parquets de Lille et de Paris ont ouvert deux enquêtes concernant un compte bancaire détenu par le ministre.

"J’ai apporté les éléments de clarification à la Haute autorité de transparence", répond-il au micro d'Europe 1. "Il y a une procédure, donc je vais y répondre, mais l’actualité étant ce qu’elle est, mon principal objectif est de remplir ma mission", poursuit-il, après avoir évoqué la situation des commerces à la veille de leur réouverture.

Selon la HATVP, "la déclaration de situation patrimoniale" d'Alain Griset "omet des participations financières détenues dans un plan d'épargne en actions, ainsi que le compte espèces associé, pour un montant total de 171.000 euros, afin d'empêcher la révélation de faits susceptibles de recevoir la qualification pénale d'abus de confiance". De son côté, l'entourage du ministre a évoqué une "maladresse", sans "volonté d'enrichissement personnel".