Aéroport de Toulouse : l'État renonce à céder 10% du capital au Chinois Casil

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avec AFP , modifié à
En décembre, les actionnaires publics et minoritaires avaient demandé à l'État de renoncer à la vente de ces parts.

L'État "ne cédera pas les 10,01%" d'actions qu'il détient encore au capital de l'aéroport de Toulouse et qui permettrait au Chinois Casil Europe de devenir majoritaire. En avril 2015, l'Etat avait vendu 49,99% du capital de la société de gestion à Casil Europe, holding française créée par le groupe d'Etat chinois Shandong High Speed Group et le fonds d'investissement hongkongais Friedmann Pacific Asset Management, et disposait d'une option de vente des 10,01% à compter d'avril 2018.

Une réponse aux inquiétudes des actionnaires publics et minoritaires. "On ne cédera pas les 10,01%" au Chinois Casil, a déclaré à l'AFP une source gouvernementale, confirmant une information de BFMTV. "Pour le moment on ne bouge pas", a ajouté cette source. 

En décembre, les actionnaires publics et minoritaires de l'aéroport de Toulouse-Blagnac avaient demandé à l'Etat, dans un courrier au Premier ministre, de renoncer à la vente des parts qu'il détient encore dans l'infrastructure. Dans cette lettre adressée à Édouard Philippe, la Région, le département, la métropole de Toulouse et la Chambre de commerce et d'industrie (CCI), actionnaires à 40% de la société de gestion de l'aéroport, avaient souhaité que cette société garde "un actionnariat public de long terme majoritaire".