"On ne peut pas parler d'échec" de Hollande (J.-L. Beffa)

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Jean-Louis Beffa, président d'honneur de Saint-Gobain et proche du président de la République, a défendu lundi matin le bilan économique de sa première année. Selon lui, "on ne peut pas parler d'échec". "Il faut d'abord voir qu'il est arrivé au pouvoir dans une conjoncture très difficile, avec toute une série de réformes de structure qui n'avait pas été faites avant", estime-t-il.

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Jean-Louis Beffa retient deux grandes mesures de cette première année au pouvoir de François Hollande. "Il y a deux choses positives. Premièrement, le crédit d'impôt compétitivité, que j'aurais souhaité plus centré sur l'industrie et moins sur les services. (...) C'est une bonne mesure. Deuxième chose, l'accord national interprofessionnel sur l'emploi, (signé en janvier dernier, ndlr). C'est extrêmement positif : ça replace le débat concrètement là où les choses peuvent être vraiment un dialogue, c'est à dire au niveau de l'entreprise."

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Le président d'honneur de Saint-Gobain estime toutefois que beaucoup de chemin reste à parcourir : "Je pense que la France a absolument besoin de réformes. De réformes de façon continue, pas brutale. Ne nous fatiguons pas : il s'agit de faire des réformes faites par des pays proches dont on ne peut pas dire qu'ils sont à feu et à sang. Suisse, Suède, Allemagne.

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