Mise en vente de Doux : les syndicats surpris

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avec AFP

La CFDT du groupe volailler Doux s'est dite "surprise" vendredi de l'annonce de la mise en vente du groupe breton, faisant part de ses craintes sur l'emploi, tandis que la CGT a affirmé qu'adopter une telle solution était "faisable". "J'espère que cela ne va pas se traduire par du chantage à l'emploi", a indiqué le délégué central CFDT Jean-Luc Guillard, tout en "déplorant" l'absence "d'information au personnel" sur cette mise en vente.

"Vu l'énormité du groupe, je ne sais pas qui pourra reprendre" a-t-il poursuivi. "Mais je suis tout à fait pour, si les racheteurs éventuels préservent l'emploi, s'ils amènent des clients et de l'argent pour moderniser les sites". "C'est une page qui se tourne, mais ça fait 10 ans qu'on souffre et si on peut avoir un dialogue social plus sain, tant mieux", a-t-il également affirmé.

Pour sa part, Christiane Le Gouesbe, déléguée centrale CFDT, s'est également dite "très surprise d'apprendre" la nouvelle "par la presse, c'est un peu choquant, il n'y a même pas eu d'information aux représentants du personnel dans le cadre du règlement judiciaire", a-t-elle dit. "Le discours tenu par les administrateurs était de sauver l'emploi, d'éviter de démanteler le groupe, les salariés ne vont pas apprécier", a-t-elle dit.