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Le franc suisse leur coûte très cher

Anne-Julie Contenay avec AFP - Mis à jour le . 1 min
Le maire de Saint-Etienne, Maurice Vincent, en appelle à Nicolas Sarkozy sur la question des emprunts toxiques.
Le maire de Saint-Etienne, Maurice Vincent, en appelle à Nicolas Sarkozy sur la question des emprunts toxiques. © MAXPPP

De nombreuses collectivités voient leurs mensualités de remboursements d'emprunts augmenter.

Même Saint-Tropez est touchée. La célèbre commune du Var figure sur la liste des collectivités locales ayant contracté des emprunts à taux variables, indexés sur le taux de change euro-franc suisse, rapporte Le Parisien mardi. Dans les années 2000, de tels prêts étaient présentés comme étant particulièrement sûrs. Mais la hausse du cours du franc suisse a eu pour effet de faire s’envoler les montants des mensualités.

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Des centaines de collectivités se retrouvent aujourd’hui prises à la gorge. C’est le cas de la ville de Saint-Etienne, dont le maire, Maurice Vincent, a interpellé mardi le chef de l’Etat. Dans un communiqué, l’élu PS raconte avoir lutté pour "ramener la proportion d’emprunts toxiques dans la dette de la ville de 70% à 34%".

Des taux à 15, voire 20%

Et le maire de demander la mise en place d’une structure de défaisance qui prendrait en charge les emprunts toxiques les plus lourds. Une solution qui a toutefois déjà été rejetée par la Cour des comptes en juillet.

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D’après Le Parisien, les communes concernées préfèrent rester discrètes. Sur la liste figurent, outre Saint-Tropez et Saint-Etienne, la ville d’Argenteuil, dans le Val-d'Oise, le département de Seine-Saint-Denis ou encore Dax, dans les Landes. Elles ont vu les taux de leurs prêts, aujourd’hui interdits en France, passer de 4% à 15, voire 20%.

Une mesure pourrait cependant calmer la hausse vertigineuse de ces taux : mardi, la banque centrale suisse a décidé de réagir face à l’envolée du franc, fixant un taux de change plancher de 1,20 franc pour un euro.