Le Sénat veut plus de jeu vidéo "made in France"

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Faciliter le développement de l'industrie du jeu vidéo en France, c'est ce que propose le Sénat dans un rapport publié mardi. Car si les auteurs se félicitent de la croissance de ce secteur et de la stature qu'y ont acquis les studios français, deuxièmes producteurs en volume derrière les Etats-Unis, ils s'inquiètent de l'évolution "en dents de scie" de l'économie des jeux vidéos en France. Les sénateurs brossent ainsi le portrait d'un secteur "à deux vitesses", entre des géants tels qu'Ubisoft, Gameloft ou Activision-Blizzard, en pleines forme, et des petits studios à la peine.

Pour aider ces derniers, le rapport préconise plusieurs pistes. D'une part, faciliter l'accès aux financements, en proposant des prêts participatifs, en augmentant les financements et en développant les crédits d'impôts. Par ailleurs, le texte propose la mise en place d'une "plateforme de distribution de la production française", qui ferait concurrence aux plateformes existantes, telles que Uplay, Steam, Origin ou encore Games for Windows.