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Charles Guyard / Crédit photo : FRED TANNEAU / AFP , modifié à
Le Festival interceltique a ouvert ses portes ce vendredi. Jusqu'au 13 août prochain, des centaines de milliers de visiteurs sont attendus dans la ville de Lorient pour se réunir autour de la musique celtique. Et alors que les organisateurs rêvent d'atteindre le million de visiteurs, du côté de la mairie, on privilégie avant tout le bon déroulement de l'événement. 

À peine commencée, elle est déjà un succès. La 52e édition du Festival interceltique de Lorient a démarré vendredi, apportant avec elle des milliers de visiteurs. "On voit qu'il y a beaucoup de monde dès les premières heures de l'événement, et on sait que ça va crescendo", explique Jean-Philippe Mauras au micro d'Europe 1. 

Faire mieux qu'en 2022

Tout le week-end, des dizaines de milliers de spectateurs ont convergé vers Lorient pour assister à la grande parade des Interceltique, pour le plus grand bonheur du directeur artistique. Ce dernier espère faire aussi bien, voire mieux, que l'édition 2022, dont la fréquentation avait atteint 900.000 spectateurs en dix jours.

"Mais est-ce qu'on pourrait faire un million ou plus ? Je ne sais pas. Mais je pense que la ville a la capacité de pouvoir sur dix jours effectivement accueillir autant de monde", poursuit Jean-Philippe Mauras. 

"Le million, ce n'est pas un objectif"

Après le drame qui a endeuillé les Fêtes de Bayonne, l'heure est plutôt à l'humilité du côté du maire Fabrice Loher : "Malgré toutes les précautions qu'on peut prendre, il peut arriver un drame comme celui de Bayonne. Ça pose la question de la cohabitation pour le festival urbain entre les festivaliers qui doivent respecter le fait que nous restons une ville où il y a des gens qui vivent. Ce n'est pas une course au gigantisme. Par exemple, le cap du million, ce n'est pas un objectif", assure le maire. 

"L'essentiel, c'est que nous restions une grande fête populaire et c'est pour ça que nous mobilisons des moyens de plus en plus importants chaque année", poursuit Fabrice Loher. Et de son côté, le festival a mis en place un stand de prévention appelé "safe zone", autrement dit une zone destinée aux spectateurs se sentant en insécurité.