«Un jour je serai héros de bande-dessinée», Geluck imagine l'enfance du Chat
Philippe Geluck, dessinateur et créateur du Chat était l'invité de Culture Médias ce jeudi 16 octobre, à l'occasion de la sortie de son nouvel album "L'origine du Chat". Au micro d'Europe 1, l'artiste revient sur la façon dont il a conçu ce nouvel opus et les débuts du chat le plus emblématique de la littérature.
Le dessinateur belge Philippe Geluck était l'invité de Thomas Isle ce jeudi 16 octobre, jour de la parution de son nouvel album "L'origine du Chat". Un numéro qui revient, comme son nom l'indique, sur l'enfance et les débuts du chat le plus connu de la bande-dessinée.
D'où vient le Chat ?
"Mais au fond, s'il avait eu une existence avec que je l'invente". C'est par ce questionnement que le dessinateur Philippe Geluk a conçu son dernier album "L'origine du Chat". Un numéro en forme de préquelle, 42 ans après la première apparition du Chat dans le journal "Le Soir".
Après une "enquête" rondement menée, le dessinateur belge, en "conclu" que son personnage "est né dans une famille" avec une mère "siamoise" "très attachée à sa sœur". Au cours de sa scolarité, le félin n'a qu'un but : "faire rire ses copains", raconte l'artiste. Et pour cause, le Chat assure mordicus "qu'un jour je serai héros de bande-dessinée". Alors si "tout le monde se fout de sa gueule", il est finalement parvenu, non sans mal, à réaliser son rêve.
"Je dessinais de façon maladroite"
C'est donc avec humour et humilité que Philippe Geluck retrace les débuts de son Chat, et à tous les niveaux. Et pour cause, dans ce dernier album nous découvrons non seulement la jeunesse du héros, mais également les premiers dessins le représentant. Si certains ont déjà été publié dans le journal "Le Soir", dans lequel "Le Chat" a fait ses débuts, certains sont inédits.
Au même titre que bon nombre d'autres dessinateurs de bandes-dessinées, Philippe Geluck a fait évoluer son Chat, a modifié son trait au fur et à mesure des années et souvent "sans s'en rendre compte". C'est donc en se replongeant dans ses archives que l'artiste se rend compte de leur évolution. Et il l'avoue, "c'est l'honnêteté qui me fait les publier dans cet album. Mais j'ai parfois un peu honte, comme je dessinais de façon maladroite".
Il repense d'ailleurs à une conversation qu'il avait eu avec le rédacteur en chef du "Soir" qui l'avait embauché des années plus tôt, à propos du premier dessin qu'il lui avait vendu. Intitulé "L'humour en 20 leçons", il représentait trois cases dans lesquelles le Chat disait "Pif", "Paf" et "Pouf", Philippe Geluck ne comprenait pas comment le journal avait pu lui faire confiance avec "un truc aussi nul". Pour réponse, son rédacteur en chef lui avait rétorqué : "Je voyais bien que ça ne pouvait que s'améliorer".
