Un documentaire sur James Foley bouleverse Sundance

Parents James Foley au Sundance, AFP
Les parents de James Foley étaient présents à la diffusion du documentaire sur leur fils. © Valerie MACON / AFP
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C.C. avec AFP
Le 19 août 2014, l'EI avait revendiqué son exécution et mis en ligne une vidéo montrant un homme masqué et habillé de noir qui décapite James Foley.

Un documentaire sur James Foley, un reporter américain décapité par le groupe Etat islamique (EI), a été accueilli par un tonnerre d'applaudissements et des larmes samedi à son avant-première au festival du cinéma indépendant Sundance.

Un portrait intime du reporter défunt. "Jim : The James Foley Story" ("Jim : l'histoire de James Foley") a été réalisé par Brian Oakes, ami d'enfance du photojournaliste, dont il raconte la vie à partir de témoignages recueillis auprès de ses proches, d'amis et de confrères qui l'ont connu. Le documentaire trace un portrait intime de James Foley en utilisant des photos d'enfance, des vidéos de réunions familiales ou encore des travaux du journaliste. "Je voulais être sûr que les gens sachent qui il était", a déclaré M. Oakes, "et je voulais que le film poursuive l'histoire que Jim racontait".

Un documentaire qui rend heureux ses parents. Ses parents, qui assistaient à l'avant-première du documentaire, ont dit en être fiers. "Il y a la joie de Jimmy, sa joie de vivre, la joie de son travail, sa bonté et son amitié pour les autres hommes", a confié son père, John Foley. Sa mère a dit espérer que le film attire l'attention sur la détresse des familles d'otages américains et les difficiles conditions de travail des journalistes pigistes. La chaîne câblée américaine HBO, qui a acheté les droits américains du documentaire, a prévu de le diffuser le 6 février.

Foley pigeait pour plusieurs médias. James Foley couvrait la guerre qui ravage la Syrie depuis mars 2011 lorsqu'il a été enlevé par des hommes armés dans la province d'Idlib, dans le nord du pays, le 22 novembre 2012, selon des témoins. Fort d'une expérience de cinq ans dans des zones de guerre, James Foley travaillait en tant que pigiste pour plusieurs médias dont le GlobalPost et l'Agence France-Presse. Le 19 août 2014, l'EI a revendiqué son exécution et mis en ligne une vidéo montrant un homme masqué et habillé de noir qui décapite James Foley.


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