D'après l'auteur, James Bond vit au 25 Wellington Square, dans le quartier chic de Chelsea, en plein cœur de Londres. 1:10
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Elodie Goulesque, Ugo Pascolo avec AFP
Après avoir mené une véritable enquête, l'auteur britannique William Boyd l'affirme ce jeudi au supplément littéraire du "Times" : 007 vivrait au 25 Wellington Square, dans le quartier chic de Chelsea, en plein cœur de Londres.

Ses missions, ses exploits, ses conquêtes... Les fans de James Bond savent tout de l'agent 007 créé par Ian Fleming en 1953, à l'exception d'une chose : le lieux où le plus célèbre agent de la branche secrète du MI6 se repose entre deux exploits sauvant le monde. Mais ce mystère a enfin été percé, à en croire l'auteur britannique William Boyd, qui affirme jeudi dans le supplément littéraire du Times que l'espion vit au 25 Wellington Square, dans le quartier chic de Chelsea, en plein cœur de Londres.

Des indices laissés par Ian Fleming dans ses romans

Fan de James Bond, William Boyd a relu les 14 romans écrit dans les années 1950 et 1960 pour écrire sa propre suite, et en a extrait des indices laissés par Ian Fleming. Il a pour ce faire commencé par recouper les éléments présentés dans divers ouvrages de la série. Dans "Moonraker" (1955), Fleming dépeint le logis de James Bond comme "un appartement confortable donnant sur un square planté d'arbres, à côté de la King's Road", célèbre rue de Chelsea.

William Boyd a ensuite utilisé la description donnée dans "Opération Tonnerre" (1961), selon laquelle l'appartement n'était pas situé très loin en voiture de Hyde Park, pour réduire son périmètre à Wellington Square. 

L'adresse d'un ami de Fleming

Afin de déterminer le numéro exact, l'auteur britannique s'est ensuite penché sur la vie personnelle de Ian Fleming, s'intéressant entre autres à sa période en tant que journaliste au Sunday Times. Il s'est alors aperçu qu'un de ses collègues, le critique littéraire Desmond MacCarthy, habitait au 25 Wellington Square. Lui et sa femme étaient connus pour être des "bouts en train légendaires", qui recevaient souvent dans leur maison "devenue une sorte de salon".

"Les preuves sont convaincantes"

"Les preuves sont convaincantes. Il est très probable que Ian Fleming soit allé à une ou plusieurs des fêtes données par les MacCarthys", a ajouté William Boyd. Selon lui, l'appartement du couple disposait effectivement d'un "long salon aux grandes fenêtres", comme décrit dans "Bons baisers de Russie" (1957), ajoutant que si le salon de l'espion était décrit comme "tapissé de livres", c'était sans doute un clin d’œil à la profession de Desmond MacCarthy.