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«Tout débordement sera immédiatement judiciarisé» : Bruno Retailleau avertit un groupe de rap accusé de soutenir le Hezbollah

Alexis Bourdon . 1 min

Le groupe de rap irlandais Kneecap donnera un concert dimanche au festival Rock en Seine à Saint-Cloud, qui ouvre ses portes ce mercredi. Une future prestation qui est dans le viseur du ministre de l'Intérieur, Bruno Retailleau. Kneecap est accusé de soutenir les terroristes du Hezbollah et du Hamas.

Ce mercredi débute le festival Rock en Seine à Saint-Cloud. Son ouverture, sous un temps gris, est marquée par une polémique : la programmation du groupe de rap irlandais Kneecap qui doit se produire ce dimanche. Les autorités surveilleront de près sa prestation, car le groupe accumule les déboires un peu partout en Europe et est accusé de soutenir les terroristes du Hezbollah et du Hamas.

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La mairie de Saint-Cloud a retiré sa subvention au festival

Le groupe Kneecap n'est plus le bienvenu en Hongrie. Le gouvernement hongrois accuse les Nord-Irlandais d'antisémitisme et d'apologie du terrorisme. Une réaction après la comparution d'un des membres du groupe devant la justice londonienne en juin dernier. L'un des rappeurs de Kneecap est accusé d'avoir brandi un drapeau du Hezbollah lors d'un concert en novembre 2024 dans la capitale anglaise.

Autre conséquence dans cette affaire pour les Nord-Irlandais : une déprogrammation d'un festival dans le sud de l'Angleterre et l'annulation de nombreux concerts. Le groupe a depuis nié tout soutien au Hezbollah. En France, la programmation du groupe au festival Rock en Seine a été maintenue.

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Une décision controversée puisque la mairie de Saint-Cloud, qui accueille l'événement, a décidé de retirer sa subvention de 40.000 euros au festival. Même décision pour la région Île-de-France qui ne financera pas cette édition 2025 de Rock en Seine. "Tout débordement sera immédiatement judiciarisé", prévient le ministre de l'Intérieur Bruno Retailleau dans une lettre diffusée sur les réseaux sociaux.

De leur côté, les organisateurs de Rock en Seine regrettent ce mercredi matin une divergence de point de vue avec la mairie de Saint-Cloud quant au retrait de cette subvention, estimant que le festival est "une plateforme d'expression pour les artistes et qu'elle doit le rester", prenant l'exemple du Cabaret Vert ou des Eurockéennes où tout s'est bien passé. Ils assurent que le groupe qui aurait eu contact avec la préfecture a promis qu'il n'y aura aucun dérapage.