Prix Goncourt : Laurent Mauvignier, auteur de «La maison vide» remporte le prestigieux prix littéraire
Le plus prestigieux des prix littéraires a été remis ce mardi. Et comme chaque année, cela s’est passé au restaurant Drouant, à Paris. L'écrivain Laurent Mauvignier a reçu le prix Goncourt 2025 ce mardi, pour son livre "La Maison Vide". Agé de 58 ans, il succède à Kamel Daoud qui avait gagné le prestigieux titre littéraire l'an dernier.
L'écrivain Laurent Mauvignier a reçu le prix Goncourt 2025 ce mardi, pour son livre "La Maison Vide",succédant ainsi à Kamel Daoud qui avait gagné le prestigieux titre littéraire l'an dernier. Laurent Mauvignier, pourtant considéré comme l'un des écrivains les plus talentueux de sa génération, n'avait jusqu'à alors remporté aucun prix. Une consécration tardive, mais certainement méritée.
Boualem Sansal récompensé
Son livre de 700 pages a été porté par le public et les critiques depuis la fin de l'été. Il l'a écrit en partie malade, à l'hôpital même parfois. Une remontée dans son arbre généalogique avec, entre autres, Marie-Ernestine et Marguerite, son arrière-grand-mère et grand-mère. Mais c'est d'abord à ses parents qu'ils pensent chez Drouand au moment de recevoir le prix.
"Une grande joie. Je pense surtout à ma mère, à mon père, parce que c'est d'abord à eux deux que je le dois. Ma mère, parce qu'elle m'a raconté des histoires, et puis mon père parce qu'il n'est plus là. Mais lui, il les a subis ces histoires. Mais pour moi, évidemment, ça continue à me relier à toute cette partie de ma famille". La rentrée littéraire 2025 était placée sous le signe de la famille, le prix Goncourt va dans le même sens. Côté librairie, on est ravis. "La Maison Vide" se vendait déjà très bien et le Goncourt promet en moyenne 400.000 ventes.
L'auteur de 58 ans a été récompensé au premier tour, obtenant six voix, devançant la Belge Caroline Lamarche pour "Le bel obscur" (Seuil), qui en a reçu quatre, ainsi que les deux autres romanciers en lice dans la sélection finale, Emmanuel Carrère avec "Kolkhoze" (P.O.L) et Nathacha Appanah avec "La nuit au coeur" (Gallimard).
Ce mardi, le prix Renaudot a également été attibué. C'est Adélaïde de Clermont-Tonnerre qui l'emporte pour son roman "Je voulais vivre", chez Grasset. Un roman dans lequel elle réinvente la vie de Milady, l'héroïne de Dumas. Pour le Renaudot essai, c'est Alfred de Montesquiou qui l'emporte pour "Le crépuscule des hommes", chez Albin Michel. Le Prix Renaudot du Livre de Poche a lui été attribué à Boualem Sansal pour son roman "Vivre".
