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Guillaume Perrodeau
Dans "L’Équipée sauvage" sur Europe 1, l'ancien ministre des Affaires étrangères revient sur sa passion pour la bande dessinée. Depuis tout petit, il est un amoureux du neuvième art, au point d'avoir bâclé sa quatrième, qu'il avait dû redoubler.
INTERVIEW

Hubert Védrine, en passionné de la bande dessinée. C'est ce que l'on peut découvrir grâce à Olrik, la biographie non autorisée, qu'il a co-écrit avec son fils Laurent Védrine. Un ouvrage dans lequel ils partent sur les traces de l'emblématique méchant de Blake et Mortimer. Les deux "amoureux" de la ligne claire se sont amusés à remonter la piste de ce personnage, qui a vraiment existé.

Dans L'Équipée sauvage sur Europe 1, Hubert Védrine confie à quel point il est fan de Tintin ou encore des œuvres d'Edgar P. Jacobs, au point que cela lui a coûté son passage en troisième, lorsqu'il était au collège.

"On a fait de la bande dessinée toute l'année"

"J'ai redoublé à cause de la bande dessinée", raconte l'ancien ministre des Affaires étrangères sous François Mitterrand. "En quatrième, j'étais passionné par ça et je dessinais beaucoup, il y avait un atelier dans la maison", se souvient l'homme politique. Hubert Védrine partageait sa passion avec d'autres, et tout ce petit monde savait s'organiser. "Je dessinais une histoire et il y avait un comité de rédaction, composé de mes autres copains de quatrième, avec qui on élaborait la chose", raconte-t-il.

Mais à force de passer du temps les crayons à la main, plutôt que sur ses cahiers de leçon, Hubert Védrine a fini par rater son année. "On était quatre et on a tous redoublé, parce qu'on a fait de la bande dessinée toute l'année", indique-t-il. Un petit écart sans conséquence pour celui qui intégrera quelques années plus tard Sciences Po Paris, puis l'ENA.