Polnareff : le coup de gueule de Fabien Lecoeuvre contre le producteur Gilbert Coullier

"Est-ce qu'un artiste est capable de saboter sa propre tournée ?", demande l'attaché de presse de Michel Polnareff 0:58
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Matthieu Bock et A.D , modifié à
Le producteur Gilbert Coullier et l'entourage de Michel Polnareff se déchirent depuis plus d'une semaine sur l'état de santé réel du chanteur sur fond d'assurances.

Malade ou pas ? L'état de santé de Michel Polnareff est au cœur d'une polémique entre son producteur d'une part et son médecin et son attaché de presse d'autre part. Le chanteur avait annulé les deux derniers concerts de sa tournée les 2 et 3 décembre, d'abord celui de Paris à la salle Pleyel puis celui du Zénith de Nantes. Le producteur du chanteur, Gilbert Coullier, a exprimé ses doutes sur la véracité de la maladie et engagé une procédure dont l'enjeu est la somme de 500.000 euros correspondant aux deux dates annulées et à un éventuel remboursement des spectateurs.

Dans sa dernière parution, Le Journal du dimanche affirmait que l'artiste avait été vu au bar de son hôtel vendredi 2 décembre juste après avoir renoncé aux derniers concerts et qu'il avait laissé une note de 362 euros. Son producteur, furieux, aurait écrit à l'avocat de Michel Polnareff pour demander des explications. Son entourage a depuis démenti une consommation d'alcool excessive qui aurait empêché le chanteur de monter sur scène. Et précisé que l'addition correspondait aux repas du chanteur.

"Il refuse la maladie de Michel Polnareff". Après avoir annulé son concert parisien, l'Amiral pensait finalement pouvoir assurer la dernière date de sa tournée à Nantes, a encore défendu Fabien Lecoeuvre, l'attaché de presse de Michel Polnareff, lundi matin sur Europe 1. "Est-ce qu'un artiste est capable de saboter sa propre tournée ? Non. Gilbert Coullier, ce grand producteur, refuse la maladie de Michel Polnareff." Samedi 3 décembre, le chanteur était revenu sur sa décision de partir pour Nantes et avait appelé le Dr Philippe Siou, de l'hôpital américain de Neuilly. Le médecin l'avait placé en observation pour le week-end. C'est ce même praticien qui avait annoncé le mardi suivant en conférence de presse "une embolie pulmonaire bilatérale" qui engageait le pronostic vital de l'artiste.

Entendu sur europe1 :
Je ne vois pas l'hôpital américain de Neuilly faire des fausses attestations.

"Silence radio". Si le chanteur va mieux et pourrait prochainement sortir de l'hôpital, Fabien Lecoeuvre ne décolère pas. "Pour un producteur comme Gilbert Coullier, je pense que le premier réflexe, ce n'est pas d'envoyer un huissier quand un chanteur est malade, c'est surtout d'envoyer un médecin", s'est-il exprimé au micro d'Europe 1. "Si un spectacle est annulé, il y a des assurances. Le médecin de l'assurance se met en rapport avec le chanteur. Là, depuis dix jours, c'est silence radio."

"Caprice de star". "Qu'est-ce qui dérange tant Monsieur Coullier pour expliquer que l’embolie pulmonaire de Michel Polnareff est imaginaire ? Il y a quelque chose qui le chagrine", suppute l'attaché de presse. "N'aurait-il pas payé les polices d'assurance ? Il a peut-être assuré le spectacle mais pas l'artiste. Il y a un mystère dans le comportement de ce grand producteur français. Je ne vois pas l'hôpital américain de Neuilly faire des fausses attestations. Comment Gilbert Coullier peut à ce point se tromper et être convaincu que c'est un caprice de star ?"