Pendant le confinement, le DJ Bob Sinclar a organisé des concerts sur ses réseaux sociaux de façon quotidienne. Mais désormais déconfiné, il tarde déjà au pionnier de la French Touch de retrouver les dancefloors pour "échanger les énergies avec les gens, leur parler."
Avant de pouvoir retrouver les boites de nuits aux quatre coins du monde, l'interprète de "Love Generation" s'est rappelé aux bons souvenirs d'Ibiza avant que la pandémie du coronavirus ne survienne, vendredi, au micro de Matthieu Noël dans L'Equipée sauvage, sur Europe 1.
"Ils étaient fiers de leur père"
C'était l'été dernier, après s'être installé une semaine à Ibiza avec ses deux enfants de 16 et 20 ans. "On a vraiment une proximité qui est géniale. Je leur ai fait découvrir plein de musiques différentes", décrit Bob Sinclar avant d'expliquer ses souvenirs sur l'île espagnole dédiée à la fête. "Quand ils ont eu l'âge pour entrer en boîte nous sommes allé à Ibiza. Pendant une semaine ils m’ont usé. Jusqu’à six heures du matin ! Tous les soirs !"
Si le célèbre DJ a pu sentir le poids de l'âge au fil des nuits, sa notoriété et son charisme sont eux restés intacts. "J’arrivais un peu en conquérant (rires). On m’ouvrait les portes et j’avais mes enfants derrière. Ils étaient fiers de leur père. On était derrière les DJ et on flambait avec les potes", se rappelle-t-il.
Et lorsque Matthieu Noël lui demande si c'est étrange d'être le fils ou la fille de Bob Sinclar, le père répond du tac-au-tac : "Moi je trouve ça super cool ! J’aurais adoré dire 'On va où ce soir ? On va dans un club où c'est mon père qui mixe !'"