«On ne peut pas vivre dans la peur, alors autant se marrer» : Elodie Poux revient sur le colis piégé adressé à son nom qui a explosé dans une fourgonnette de la Poste
Invitée culture dans l'émission "Culture Médias" de ce mardi 28 octobre, la comédienne Elodie Poux revient sur le colis piégé qu'un homme lui avait envoyé suite à un sketch sur le coronavirus, et qui a explosé dans une camionnette de la Poste en Dordogne avant la livraison à son domicile.
Lors de son passage dans "Culture Médias" ce mardi 28 octobre, la comédienne Elodie Poux est revenue sur un épisode insolite de sa vie : l'explosion d'un colis piégé à son nom dans une fourgonnette de la Poste en Dordogne, qui n'a pas fait de blessés. L'auteur est un homme qui n'avait pas apprécié un des sketches de la comédienne sur le coronavirus, et a voulu lui faire une surprise... Détonante.
Des colis piégés pour Estelle Denis et Manuel Bompard sans lien apparent
"C'était un sketch sur le complotisme, les antivax, le Covid, tout ça", relate Elodie Poux. Les blagues auraient replongé l'homme "dans la terreur qu'il avait eue du Covid à l'époque et maintenant, il estimait que ce serait mon tour d'avoir peur."
Des colis piégés ont également été adressé à Estelle Denis et au député LFI Manuel Bompard par la même personne, sans qu'il y ait de lien direct.
L'occasion pour Elodie Poux "de faire la rencontre d'Estelle Denis, on a parlé ensemble sur ce qui nous lie. Apparemment, elle avait fait une réflexion un jour sur le Covid et du coup, il s'est dit, bon tiens, elle aussi", explique la comédienne. "Il a aussi dit qu'il lui fallait un LFI, et il a envoyé un colis à Manuel Bompard."
Elodie Poux insiste néanmoins sur l'état instable de l'homme, condamné à de la prison ferme, qui a "visiblement besoin de soins." Mais, "il faut voir le bon côté des choses", tempère-t-elle, "ça m'a fait une pub de dingue, j'ai écrit un nouveau sketch qui sera dans le dans le spectacle à la rentrée. J'ai pris 100.000 abonnés."
Mais si l'événement a de quoi faire rire, Elodie Poux révèle avoir également reçu des menaces de mort "d'un mec en prison, et qui a décidé que j'étais la fille de la juge qui l'a condamné", sans que cela ne soit vrai. "J'ai joué avec un garde du corps pendant un mois et demi, c'était assez angoissant qu'il soit en coulisses."
"Dès qu'il y avait un bruit dans la salle, quelqu'un qui se déplace, qui va aux toilettes, un projecteur qui grésille et tu dis "tiens, ma dernière erreur est peut-être venue. Et quand bien même j'ai continué à jouer mes spectacles, j'ai arrêté les rencontres avec le public après. Mais en fait on peut pas vivre comme ça tout le temps, ce n'est pas une vie, alors autant se marrer !"
