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Le romancier sort un nouveau roman, "Dos au mur", dans lequel il semble se confesser.
INTERVIEW

"Plagiaire, menteur, infidèle, Nicolas Rey, dos au mur, avoue tout". Le pitch du dernier roman de l'écrivain est limpide, d'une terrible limpidité même. Dans Dos au mur, écrit à la première personne du singulier, il est question d'un écrivain à court d'argent, quitté par sa femme, dont les excès ont détruit le pancréas. Un drame, oui, mais désamorcé par une dose d'humour permanente, comme le souligne le journaliste littéraire d'Europe 1, Nicolas Carreau.

"Moi la littérature française, je ne la respecte pas". "Ce qui compte, c'est le récit littéraire. Je suis un mensonge qui dit toujours la vérité", ironise Nicolas Rey au micro d'Europe matin. L'écrivain ne veut pas que l'on se concentre sur ce qui est vrai, ou pas. "Ce qui compte, c'est le bouquin avant tout, que cela vous prenne. Moi, la littérature française, je ne la respecte pas, je ne l'honore pas : je lui fais l'amour, je la prends dans tous les sens, j'essaye de la faire jouir", revendique l'écrivain. "Je n’essaye pas de faire de l'auto-fiction, je m'en moque complètement", conclut-il.