"Mine de rien" en VOD : un film "qui résonne avec l'actualité, le confinement, la solidarité"

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Pauline Rouquette
Sorti en salles peu avant les mesures de confinement, le film "Mine de rien" est désormais disponible sur les plateformes de vidéo à la demande. Tête d'affiche, le comédien Arnaud Ducret était l'invité d'Europe 1, lundi. Selon lui, ce film, qu'il a accepté il y a six ans, résonne davantage aujourd'hui avec l'actualité.
INTERVIEW

Les salles de cinéma sont fermées depuis le début du confinement. Parmi les films qui venaient tout juste de sortir, Mine de rien, a vu sa lancée en salles brutalement interrompue. Aujourd'hui disponible en vidéo à la demande (VOD), le film réalisé par Mathias Mlekuz rassemble Mélanie Bernier, Philippe Rebot, et Arnaud Ducret. Ce dernier était l'invité de L'équipée sauvage, lundi sur Europe 1. Pour lui, c'est un film "qui résonne avec l'actualité, un film sur la solidarité et le collectif".

"Six ans plus tard, la résonance est d'autant plus forte"

"C'est un film que j'ai accepté il y a six ans", explique Arnaud Ducret au micro d'Europe 1. "Six ans plus tard, on le remonte, et alors que c'est le même sujet qu'il y a six ans, la résonance est d'autant plus forte avec le confinement, mais aussi avec le groupe de 'gilets jaunes' et cette solidarité qui veut s'en sortir", poursuit le comédien.

Le film retrace l'histoire d'un groupe de chômeurs, évoluant dans une région minière qui, pour s'en sortir, décident de construire un parc d'attraction artisanal sur une ancienne mine de charbon désaffectée. "En Angleterre, on voit beaucoup de films sur la solidarité et le collectif", affirme Arnaud Ducret, qui cite notamment The Full Monty (Peter Cattaneo), The Commitments (Alan Parker), mais aussi les longs métrages de Ken Loach.

"Dans l'esprit de The Full Monty"

Mine de rien est un film "dans l'esprit de Full Monty", assure Arnaud Ducret, évoquant par exemple un clin d'oeil à la scène du film britannique où les acteurs répètent leurs pas de danse dans la file d'attente d'une banque postale. "C'est un joli conte social sur la solidarité dans une période très égocentrique."

À la demande de certains producteurs et distributeurs dont les films, sortis récemment au cinéma, ont vu leur espérance de vie en salles balayée par le coronavirus, le Centre national du cinéma (CNC) a autorisé à titre dérogatoire une trentaine d’entre eux à être exploités sur les plateformes de vidéo à la demande. Parmi eux, le film Forte, de Katia Lewkowicz, avec Melha Bedia, est lui aussi sorti en VOD, le 15 avril dernier