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G.P.
Chez Anne Roumanoff, l'interprète de "San Francisco" évoque sa traversée du désert de quelques années avant le renouveau, grâce au tube "Né quelque part".

Six ans après Le cadeau, Maxime Le Forestier sort un nouvel album : Paraître ou ne pas être. À cette occasion, l'artiste était chez Anne Roumanoff mercredi, où il est revenu sur la période plus compliquée des années 1980.

 

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"Je n’ai jamais pensé à arrêter la musique"

Malgré les immenses succès, comme San Francisco ou encore Mon frère (1972), Maxime Le Forestier a connu une petite traversée du désert dans les années 1980. À l'époque, il travaille avec Julien Clerc, pour lequel il compose des chansons, mais ses albums ne fonctionnent pas autant qu'il le souhaite. A-t-il pensé à raccrocher à cette époque ? Jamais. "Je n’ai jamais pensé à arrêter la musique, car je ne sais rien faire d’autre", confie le chanteur. Dans une interview, Maxime Le Forestier avait même indiqué que s'il ne faisait pas de chansons, il aurait sans doute été SDF.

"C’est difficile d’analyser pourquoi une chanson marche ou pas"

En 1987, Maxime Le Forestier renoue avec le succès. Le titre Né quelque part le propulse de nouveau sur le devant de la scène. "C’est difficile d’analyser pourquoi une chanson marche ou pas", explique le chanteur. "Les arrangements de Jean-Pierre Sabar sont étonnants. Quand j’ai écrit cette chanson, c’était une samba un peu mignonne et il l'a dynamisée", note tout de même Maxime Le Forestier. C'est en tout cas grâce à ce titre que l'interprète de Parachutiste a retrouvé son public et poursuivi sa carrière dans la lumière.