Elle chante à la manière d’une cantatrice, s’habille avec des robes "façon Beyoncé" et est totalement délurée… En un mot, elle est ex-cen-tri-que. Coup de bol, cet incroyable personnage fait partie de votre famille, enfin presque. Mais oui, c’est Tatie Jambon… Alias Marianne James.
Mrs. Doubtfire comme inspiration. Après les fantasques personnages de Maria Ulrika Von Glott ou de Miss Carpenter, la chanteuse se lance un nouveau défi : un spectacle musical pour les enfants, qu’elle jouera du 6 au 29 juillet au festival off d’Avignon, puis à Paris à partir du 20 octobre, à la Grande comédie. Avant de partir en tournée en janvier.
Et cette Tatie délurée est inspirée d’une autre célèbre nounou : Mrs. Doubtfire, incarnée par Robin Williams. "Il joue une nounou un peu autrichienne, un peu stricte", rappelle Marianne James, invitée de l’émission d’Isabelle Morizet, Il n’y a pas qu’une vie dans la vie, sur Europe 1. "Mrs. Doubtfire a de la rigueur mais aussi une certaine folie. Je me suis beaucoup inspirée de ça".
"Votre popotin se met à bouger". Résultat : les enfants se retrouvent embarqués dans une folle "rêve party" avec Tatie Jambon et sa "licorne A 380". "Tatie arrive, elle n’est pas responsable de l’éducation", glisse Marianne James. "On fait ce qui est interdit. C’est toujours très chouette avec Tatie".
Chouette et très pop. "L'important, c’est le groove", poursuit la chanteuse. "Il faut que, tout d’un coup, vous entendez un rythme et vous ne savez pas pourquoi mais votre popotin commence à bouger".
>> Découvrez Tatie Jambon en images et en musique :
Le Père Noël, Jésus et le curé. C’est sûr, Tatie Jambon ne ressemble à aucune autre. Son interprète non plus d’ailleurs. Et elle l’assume : "J’ai passé ma vie à ne pas vouloir ressembler aux autres", confirme Marianne James. "C’est volontaire. Tout est fait pour être sur un jardin à moi".
Tout, depuis l’enfance. Car chez Marianne James, cette envie de singularité est née avec trois autres personnages... Le Père Noel, Jésus et le curé ! "J'ai su toute petite que je voulais faire de la scène", raconte-t-elle. "Quand j’ai compris que le Père Noël n'existait pas, je me suis mise à croire en Jésus", explique-t-elle. "Et ensuite, je voulais être à la place du curé".
"Je voulais le costume, le micro, les fleurs devant, l’encens avec tous les petits angelots autour et que tout le monde se taise, assis en rang d’oignons, et écoute ce que le curé a à dire", affirme Marianne James. "Je voulais faire ça comme job".
"Tu peux être nonne !" Pour la première fois, l'apprentie chanteuse découvrait l'envie d'être sur scène. "Ensuite, on m'a fait comprendre que ce n'était pas possible", se souvient-elle. "Mais on m'a dit : si Dieu t'appelle, tu peux être nonne", continue-t-elle. "Quand j'ai compris ce que c'était, j'ai dit salut !"
Désormais c'est sur scène que Marianne James ou Tatie Jambon disent la grand messe... à leur manière !