Bernard Werber 1:28
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Alexis Patri
L'écrivain amoureux des animaux Bernard Werber était mercredi l'invité de l'émission "Ça fait du bien", pour l'adaptation en bande dessinée de son roman "Demain les chats", premier volet de sa dernière trilogie littéraire. Il explique également au micro d'Anne Roumanoff la meilleure technique, selon lui, pour communiquer avec ses animaux de compagnie.
INTERVIEW

Il les adore, les observe et les met au centre de ses romans. Bernard Werber, auteur de la trilogie des Fourmis, présente mercredi dans Ça fait du bien l'adaptation en bande dessinée de son roman Demain les chats, premier volet de sa dernière saga littéraire en date. Bernard Werber en profite pour expliquer sa passion du monde animal au micro d'Anne Roumanoff, et de livrer quelques conseils pour entrer en communication avec ses animaux de compagnie. "On est tous capable de comprendre tous les animaux", explique-t-il, avant de sourire. "Je vais avoir l'air encore plus fou qu'avant !"

La technique de Bernard Werber est simple : "Elle consiste à faire le vide dans sa tête et à laisser venir ce qui vient", résume-t-il. "Et vous pouvez le faire avec n'importe qui, y compris des humains." Même avec les candidats de téléréalité. "Si ce n'est que c'est peut-être plus passionnant avec les animaux", plaisante l'écrivain, avant de poursuivre son explication.

"Vous faites le silence et vous laissez venir"

"Ce qui nous empêche de comprendre l'autre, c'est le fait que l'on a déjà des préjugés et une interprétation qui existe comme grille de lecture", analyse-t-il. "Vous virez cette grille de lecture, vous laissez une sorte de vide absolu, et vous laissez venir. Ce qui vient, vous le recevez, c'est tout. À partir de là, vous pouvez communiquer."

La théorie semble simple, mais comment se concrétise-t-elle en pratique ? "Si vous avez un chien ou un chat, vous faites le silence. Vous laissez venir quelque chose et vous apercevrez que l'autre être se connecte à vous", promet Bernard Werber. "Je crois qu'on est gêné par un brouhaha de pensées qui fait que l'on n'écoute pas vraiment les autres. On est dès le début en train d'être confirmé dans notre préjugé." "Si on arrive à ce vide, on prend l'autre dans ce qu'il nous envoie, et non pas ce que l'on croit qu'il va nous envoyer"; confirme Bernard Werber.