Jean-Marie Gourio : "L'alcool est un monde immense : un piège, une libération, tout ce que l'on veut"

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Guillaume Perrodeau
Chez Laurence Boccolini, l'écrivain parle de son dernier roman, qui met en scène un écrivain en mal d'inspiration et porté sur la bouteille.

Célèbre pour ses Brèves de comptoir, Jean-Marie Gourio publie en cette rentrée littéraire un roman : J'ai soif ! soif ! soif ! mais soif !. Un livre au titre éloquent, qu'il évoque chez Laurence Boccolini vendredi.

Porté sur la bouteille. Dans son nouveau livre, Jean-Marie Gourio tourne - littéralement - autour de l'alcool. Il raconte le quotidien d'un écrivain, "seul chez lui, au milieu des livres et qui à ce problème d'alcool : s'il ne boit pas, il ne peut pas écrire ; mais s'il boit, il ne peut pas s'arrêter de boire", décrit Jean-Marie Gourio. "L'alcool est un monde immense : un piège, une libération, tout ce que l'on veut". J'ai soif ! soif ! soif ! mais soif ! rit donc avec l'alcool, mais pas seulement, en proposant aussi des passages plus touchants.

>> Êtes-vous prêts à jouer le jeu ? Tous les jours de 16h à 17h avec Laurence Boccolini. Retrouvez le replay de l’émission ici

Génies de la littérature et de l'ivresse. L'ancien rédacteur en chef de Charlie Hebdo, qui joue sur la mise en abyme dans ce nouveau livre, en profite aussi pour rendre hommage à certains des plus grands écrivains de la littérature, notamment ceux portés sur la bouteille. "Le héros du livre est jaloux de tous ces grands auteurs comme (Charles) Bukowski, (Ernest) Hemingway, (Marguerite) Duras, qui ont écrit avec l'alcool", explique Jean-Marie Gourio. "Quand il boit, il boit trop et fait n'importe quoi. (...) Alors le héros se demande pourquoi il ne peut pas concilier boire et écrire, alors que tous ces auteurs sont des génies de la littérature et aussi de l'ivresse", indique-t-il.