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Sur Europe 1, l'écrivain se confie sur son appartenance à l'une des fraternités les plus célèbres de France.
INTERVIEW

Co-auteur, avec Éric Giacometti, de best-sellers traduits dans plus de 18 pays, Jacques Ravenne est un des maîtres du thriller en France. Avec son ami de trente ans, ils ont donné vie au commissaire Antoine Marcas dans douze romans, vendus à plus de 2,5 millions d'exemplaires dans le monde. Des polars ésotériques, avec un héros franc-maçon, de la même manière qu'un de ses créateurs, Jacques Ravenne, qui ne s'en cache pas dans Bonjour la France.

"Les Francs-maçons ont joué un très grand rôle dans les années 1980". "Les Francs-maçons ne sont pas une société secrète, ce sont des gens discrets", explique l'écrivain sur Europe 1. "Il n'est absolument pas interdit, contrairement à ce que peut laisser croire une légende, de dire que l'on est franc-maçon. Par contre, on ne peut pas dévoiler quelqu'un sur son engagement dans cette fraternité", souligne le romancier.

Dans ses livres, co-écrits avec Éric Giacometti, le héros est donc un commissaire franc-maçon. Un personnage d'autant plus simple à faire vivre que du fait de son appartenance aux Francs-maçons, Jacques Ravenne estime avoir "une légitimé".

Au micro de Daphné Bürki, l'écrivain revient sur la place de cette fraternité dans la société française. "Ils ont joué un très grand rôle dans les années 1980 pour faire évoluer les mœurs", indique-t-il, expliquant que c'est "très nettement" moins le cas aujourd'hui. La raison ? "La franc-maçonnerie a eu un grand pouvoir tant que les partis politiques étaient en gestation dans l'espace public français. Maintenant que tout est structuré, nous sommes en retrait", affirme Jacques Ravenne.