Enzo l'illusionniste envoûte le Casino de Paris

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S.B. avec David Abiker , modifié à
Enzo Wayne, alias "Enzo l'insaisissable",  se passionne pour "la grande illusion" depuis tout petit. Il sera jeudi soir au Casino de Paris. 

Chez lui, la magie est une vocation. Tout a commencé à l'âge de 6 ans, lorsqu'Enzo a reçu en cadeau, une boîte de magie. A 11 ans, l'apprenti illusionniste donnait son tout premier spectacle. Pour lui, c'est le déclic. Ce qui lui plaît par-dessus tout ? La scène, qui lui permet de "faire rêver les gens". A 25 ans, devenu magicien, Enzo Weyne a créé son spectacle, Enzo, au-delà des illusions, qui s'ouvre jeudi soir au Casino de Paris. Il revient sur son parcours atypique au micro d'Europe 1.  

Toutes les cartes en main. Depuis le départ, Enzo veut se lancer dans "la grande illusion", cette branche de la prestidigitation qui implique, de grands moyens, des trucages astucieux faisant souvent appel à des illusions d'optique pour tromper le public. "Malheureusement, il n'y a pas de Bac pro option magie et Poudlard (l'école d'apprenti sorcier d'Harry Potter) n'existe pas", plaisante-t-il. En jeune homme pragmatique, le magicien a donc, méthodiquement, réuni les meilleures conditions pour se lancer. Après des études de menuiserie et d'ingénierie pour être pleinement capable de concevoir des tours de magie, il entame des études de gestion pour créer sa petite entreprise.  

Sur scène, l'illusionniste fait apparaître et disparaître des objets, il joue avec le temps, démontrant au spectateur que ce qu'il a vu s'est déjà passé dans le passé et se reproduira dans le futur. Enzo joue donc avec toutes les dimensions, mais surtout, avec la technique. Loin des traditionnelles "boîtes de magie", Enzo embarque le spectateur dans des tours qu'il a conçus lui-même.

Des tours inventés, inspirés du quotidien. Pour inventer ses tours de magie, Enzo s'inspire beaucoup "de son quotidien", révèle-t-il, comme ce jour où il "s'est retrouvé coincé dans un ascenseur". Une mauvaise expérience qui lui a permis d'inventer un numéro dans lequel il s'échappe, justement, d'une cabine d'ascenseur. L'illusionniste aime aussi partir d'idées qui lui semblent -a priori- "complètement impossible". Il lui faut ensuite réfléchir aux stratagèmes à mettre en place pour réaliser son concept, ce qui peut prendre "de quelques heures à … plusieurs années", raconte-t-il. Son prochain défi ? Depuis tout petit, il rêve de faire un tour avec la Tour Eiffel. Mais il n'en dira pas plus. En attendant, il sera au Casino de Paris, jeudi soir, jusqu'au 1er novembre.