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Guillaume Perrodeau
Chez Anne Roumanoff, le comédien souligne la difficulté qui entoure la création du discours pour la cérémonie d'ouverture du Festival de Cannes.

Il rempile. Un an après avoir été le maître de cérémonie pour le Festival de Cannes 2018, Édouard Baer s'apprête à enfiler de nouveau le smoking pour l'édition 2019. Chez Anne Roumanoff lundi, le comédien explique toute la difficulté de l'exercice du discours.

"C'est stressant, mais c’est ce qui est excitant"

En 2018, il avait su doser humour, gravité et émotion pour ses discours, lors des cérémonies d'ouverture et de clôture du festival. Le 14 mai prochain, Édouard Baer devrait tenir le même credo. "C'est stressant, mais c’est ce qui est excitant. Même si vous avez tout prévu, il y a toujours quelque chose qui arrive", souligne le comédien au micro d'Europe 1.

 

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"J'essaye d'écrire quelque chose"

"J'ai renoncé à faire rire. J'essaye d'écrire quelque chose qui me touche et si c’est détendu, là on essaie de faire rigoler un peu", confie Édouard Baer. Comme en 2018, l'humoriste sera seul, sans auteur, pour écrire les différents discours qui animeront les cérémonies. "Lorsque vous ne faites pas de trucs humoristiques, on a un peu peur de faire quelque chose de pompeux", témoigne-t-il.

Le comédien va en tout cas s'inspirer de son spectacle. En ce moment à l'affiche des Élucubrations d’un homme soudain frappé par la grâce, au théâtre Antoine à Paris, il y tient le rôle d'un homme qui lâche tout pour se réfugier dans un théâtre. Une sorte de happening en temps réel, où il joue avec le public. À Cannes, c'est avec un public international et sur son 31 qu'Edouard Baer devra trouver la bonne formule.