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Droits de douane : les abonnements Netflix, Disney+, Prime Vidéo... bientôt plus chers ?

Amélia Porret . 1 min
«Adolescence» sur Netflix : pourquoi cette série est-elle autant un phénomène de société ?
Inculpation à Singapour d'une Britannique de 84 ans dépeinte en arnaqueuse dans un documentaire Netflix NurPhoto via AFP / © Beata Zawrzel/NurPhoto

Les utilisateurs français de Netflix, Disney+, ou encore Prime vidéo pourraient bien payer les frais de la guerre commerciale entre les États-Unis et l'Europe. En réponse aux droits de douane sur les produits européens annoncés par Donald Trump, l'Union européenne envisage de s'attaquer aux services numériques américains.

Œil pour œil, dent pour dent. L'Europe prépare sa contre-offensive, alors que Donald Trump a dévoilé de nouvelles surtaxes visant de nombreux pays... et la note est salée ! Dès ce samedi, toutes les marchandises entrant aux États-Unis se verront imposer un droit de douane additionnel de 10%. À partir du 9 avril, s'ajouteront des taxes supplémentaires : 20% pour l'Union européenne.

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Après cette annonce fracassante, Bruxelles n'a pas tardé à réagir, prévoyant de surtaxer une liste de produits américains. Mais la riposte pourrait aussi concerner le secteur numérique. Europe 1 fait le point.

Une riposte sur le front numérique ?

Sur RTL, ce jeudi 3 mars, la porte-parole du gouvernement français Sophie Primas a annoncé deux ripostes. La deuxième, qui sera prête "probablement à la fin du mois", concerne "l'ensemble des produits et des services américains". "J'insiste bien sur services", a-t-elle souligné, rappelant que le projet est "en cours de négociation" entre pays membres de l'UE.

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Si les produits et services ciblés n'ont pas encore été désignés, la hausse pourrait potentiellement impacter le prix des abonnements des plateformes de streaming, déjà taxées dans la plupart des pays européens, notamment pour le financement des productions audiovisuelles nationales. Une nouvelle augmentation pourrait durement pénaliser les Européens. La taxation pourrait surtout concerner les GAFAM (Google, Apple, Facebook, Amazon, Microsoft), comme l'a évoqué Sophie Primas.