«Dragons», l'exposition qui retrace 5.000 ans d'histoires et de légendes autour de cette monture des dieux
Le musée du Quai Branly rend hommage aux dragons lors d'une exposition éponyme jusqu'au 1er mars. L'occasion de se plonger dans les histoires et les légendes qui entourent cette monture des dieux, représentée d'une manière très différente que l'on se trouve en Occident, ou en Asie.
Des petits, des gros, des cracheurs, des bronzes, des Jade... Le dragon, emblème et créature populaire en Asie orientale depuis plus de 5.000 ans, fascine tout autant en Occident : Game of Thrones, le Hobbit, Shrek, Monster Hunter, la série de films d'animations Dragon de Dreamworks... Cette monture des dieux, dont la première trace remonte à des ornements près des dépouilles de personnes de haut-rang au Néolithique, est présente dans de très nombreuses œuvres. Et désormais, une exposition lui rend hommage.
Une créature perçue différemment à travers le monde
On y retrouve ainsi des vases Ming décorés, des costumes de théâtre brodés. ou encore une vaisselle du 17e siècle décorée de carpes se transformant en dragons. Une façon poétique de faire passer le message que ceux qui travaillent dur pour le régime impérial deviennent meilleurs.
Tout en muscles et en force en Occident, longiligne en Asie. Les représentations du dragon divergent selon les régions du monde, tout comme sa perception. "En Occident, c’est souvent un animal féroce qui crache du feu avec un héros essaie de le tuer, en Asie le dragon est une réincarnation de la force de la nature, il nous inspire un sentiment de respect qui nous incite à faire ce qu’il faut, on l’associe à l’empereur, puissant, qui peut tout faire, comme le dragon", explique pour Europe 1, Hsiao Tsun Huang, directeur du musée national du palais de Taïpei, partenaire de l'exposition.
Petit comme un ver à soie ou immense comme un arc-en-ciel, l’exposition rend parfaitement compte des infinies représentations de ces seigneurs célestes : les dragons. À découvrir au musée du Quai Branly Jacques Chirac jusqu'au 1er mars.
